JOURNAL POLITIQUE de Dominique GAMBIER

L’innovation en Région Haute-Normandie

Dans un contexte où l'innovation et les connaissances sont au centre des dynamiques de compétitivité et d’attractivité des territoires, des outils de diagnostic territorial et de positionnement en matière d'innovation sont nécessaires pour guider les politiques publiques locales.

Face à ce constat, EuroLIO mobilise un réseau de compétences pour aider les territoires à :

- Positionner leur potentiel technologique au plan national et européen, grâce à la construction d'indicateurs innovants issus des résultats de la recherche universitaire.

- Bénéficier d'analyses statistiques exclusives de leur territoire, grâce aux partenariats avec les organismes statistiques nationaux et européens.

- Guider leur stratégie à moyen terme, grâce aux outils de veille élaborés par des équipes de recherche renommées

Le réseau EuroLIO est une association loi 1901, qui comprend 5 laboratoires français. A ces derniers sont associés de nombreux laboratoires d’autres pays européens disposant de ressources et de compétences dans le domaine de l’innovation territorialisée.

Il publie des Fiches synthétiques (6 pages) sur le positionnement des régions françaises en terme d'innovation avec l’objectif de les positionner au niveau européen en termes d’innovations technologiques. Le niveau d’innovation est approché à l’aide des données de brevets. Même si toutes les innovations ne sont pas brevetées, des études académiques ont montré que les brevets constituent un indicateur fiable de l’innovation technologique. On s’intéresse ici également aux déterminants de l’innovation à savoir : les efforts consacrés aux activités de R&D, les ressources humaines en science et technique, la structuration sectorielle et technologique du tissu économique et l’importance des coopérations science-industrie.

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Coopérations renforcées entre Haute Normandie et Picardie

Alain Le Vern et Claude Gewerc viennent d’acter à travers 3 opérations significatives, le renforcement des coopérations entre les 2 Régions de Haute Normandie et de Picardie qu’ils président :

- Signature du premier Contrat du Pays Interrégional Bresle-Yères

- Un projet interrégional exemplaire et innovant de pépinière au cœur de la dynamique verte

- Le soutien à la filière verre.

La seule logique financière ne peut être retenue par les entrepreneurs dans la définition de leurs choix industriels

En annonçant l’éventuelle délocalisation de la fabrication de la nouvelle Clio en Turquie, l’entreprise Renault va à l’encontre des déclarations faites au plus fort de la crise économique lorsqu’elle sollicitait le soutien des pouvoirs publics.

La décision n’étant pas définitivement arrêtée, il est encore possible que les dirigeants du constructeur automobile reviennent à la raison et privilégient le territoire national pour la production de leurs véhicules. L’Etat détient encore 15 % du capital de Renault et ne saurait se comporter en observateur impuissant des décisions de l’entreprise

Haute Normandie : Les représentants des « Métiers de l’artisanat » signent un Contrat Régional d’Objectifs avec la Région

Les représentants de la branche professionnelle et des organisations syndicales, ont signé un contrat d’objectifs en faveur du développement de l’artisanat afin de renforcer notamment le lien emploi / formation dans ce secteur d’activités.

Il s’agit du 11ème contrat d’objectifs signé par la Région. Sous le qualificatif "Métiers de l’Artisanat" sont regroupés cinq secteurs d’activité : l’alimentation, les services, l’image, le textile et les métiers d’art.

Des objectifs de politiques économiques contraignants pour l'Union européenne

Lors de sa rencontre avec la presse le 7 janvier à Madrid, José Luis Zapatero a exprimé son souhait de voir l'UE disposer d'un « gouvernement » européen sur les dossiers économiques, ce qui impliquerait des sanctions à l'encontre des Etats membres qui ne respecteraient pas les objectifs fixés par l'Union.

L'Espagne veut aussi un renforcement de la coordination des politiques économiques. José Luis Zapatero envisage de mettre cette question au coeur des débats de la réunion informelle du Conseil européen du 11 février prochain.

Une photographie complète du marché du travail

Avec l’enquête emploi, l’INSEE réalise une photographie du marché du travail en 2008 qui va au delà des traditionnelles statistiques administratives.

En moyenne en 2008, 25,9 millions de personnes ont un travail et 2,1 millions sont au chômage au sens de la définition internationale du BIT.

Neuf personnes sur dix qui travaillent sont salariées d’une entreprise.

Une politique fiscale de plus en plus orientée en défaveur de la grande majorité des Français!

Décidemment l’immense majorité des ménages ne bénéficient pas beaucoup des largesses fiscales du Président de la République !

Après le bouclier fiscal qui a beaucoup profité aux ménages les plus aisés, la suppression de la taxe professionnelle est largement bénéfique pour les entreprises. La Taxe professionnelle (25,6 milliards) est remplacée par un ensemble d’impôts pour les entreprises de 19,9 milliards… C’est un gain moyen de 22% !

La taxe carbone doit aller de pair avec des investissements

La taxe carbone ne sera efficace et juste que si elle est accompagnée par des investissements importants dans les technologies vertes, estime Philippe Aghion, professeur à l'université de Harvard et à l'Ecole d'économie de Paris. Ses réponses me paraissent intéressantes dans le débat qui rebondit sur ce sujet même si ces réponses sont antérieures à la décision du conseil constitutionnel

Au Premier semestre 2010,Une présidence espagnole sous l'égide du traité de Lisbonne

Le Secrétaire d'Etat espagnol chargé des affaires européennes, vient de présenter, les priorités de la Présidence espagnole dans le domaine de l'économie et de l'emploi, de la mise en œuvre du Traité de Lisbonne, de la promotion de la citoyenneté européenne et de la politique étrangère de l'Union Européenne.

Tout d'abord, la Présidence espagnole veut stimuler la création d'emploi et préparer la sortie de crise. De plus, elle souhaite mettre en place des mesures de supervision financière dans l'Union Européenne.

Concernant le Traité de Lisbonne, les politiques permettant d'utiliser les outils du Traité, tel que l'Initiative citoyenne, devraient voir le jour. Sur les questions de citoyenneté, il s'agit de rapprocher les citoyens de l'Europe, en mettant en place par exemple, un plan d'action pour le programme de Stockholm sur la liberté, la sécurité et la justice.

En matière de politique étrangère, l'Espagne espère la création du Service Européen d'Action Extérieure, prévu par le Traité, avant avril 2010.

Par ailleurs, la nouvelle stratégie dite de Lisbonne » pour les années 2010-2020 doit être adoptée durant la présidence espagnole, conformément au traité de Lisbonne qui accorde aux eurodéputés la codécision avec les ministres des gouvernements nationaux

Echec de Copenhague, débat sur l’identité nationale …Contradiction ou cohérence?

Il y a sur ces deux moments de l’actualité la marque forte du décalage entre la réalité de la globalisation, notre vécu quotidien, et le pouvoir Politique, ou l’apparence médiatique.

Je ne reviendrai pas sur les différents aspects de « l’échec », du « désastre »,du « fiasco » de Copenhague. Hugo Chavez, président du Venezuela, a raison lorsqu’il dit avec ironie "Si le climat était une banque, on l'aurait déjà sauvé » .Au moins peut-on espérer que ce moment aura fait avancer un peu la conscience citoyenne des affaires du monde.

Mais au delà de cet optimisme forcé, je crois que Copenhague met en pleine lumière les difficultés persistante de notre gouvernance mondiale, de son décalage avec la réalité des affaires du monde.

On pourra accuser la machine ONUsienne, ce « machin » ; Elle existe : moyen d’avancer ou force de blocage ? Il n’est pas facile de décider à prés de 200 pays ! Mais surtout elle survalorise la souveraineté nationale, et devient incapable de porter un intérêt commun de ses membres.

C’est ce décalage entre l’intérêt du monde et l’intérêt national qui montre s’il en était besoin la stupidité aujourd’hui d’un débat sur l’identité nationale, enfermé sur le rejet de l’autre de l’étranger, sur l’immigration.

On a du mal à admettre la puissance du couple Chine/USA ; sans l’accord de ces deux pays, peut on avancer et comment ? Peut on en vouloir à la Chine alors que notre modèle de consommation repose en partie sur son activité économique, que nous voulons qu’elle nous achète airbus, centrales nucléaires, TGV… ?

Peut-on reprocher aux pays émergents de vouloir poursuivre leur développement ? Peut on leur reprocher de voir dans la voiture, le téléphone, l’avion… un idéal de consommation, de développement ? N’est-il pas surprenant de leur tenir un discours de sobriété, de décroissance au moment où ils aspirent à ce « modèle » ? Il nous faut faire un fantastique effort de recherche, d’innovation pour leur transférer des technologies plus propres, plus économes en énergie : c’est notre responsabilité sans laquelle il n’y aura pas de dialogue possible.

Peut-on reprocher l’impossible accord au niveau de la planète, alors que l’Europe n’arrive pas à parler d’une seule fois : on a beaucoup entendu quelques responsables de pays européens, mais peu l’Europe ! Les effets de manche de Sarkozy n’impressionnent personne si l’Europe ne tient pas un même discours !

Ces questions du monde rendent bien dérisoires, décalé, dangereux, ce débat sur l’identité Nationale ; il serait temps de l’arrêter ! Parlons de nos rapports avec la Chine, de nos rapports avec les pays émergents ou du tiers monde, de nos rapports avec nos partenaires européens ; ce sera sans doute plus efficace pour définir ce que nous sommes sur la planète ! Ce serait meilleur service rendre à nos concitoyens pour évoquer notre avenir !