Rédigé à 09:13 dans Actualité, Déville lès Rouen, Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Nicolas Sarkozy présente ce jeudi le détail de son programme présidentiel et son chiffrage. Il n’en est que temps. Son bilan est lourd : 600 milliards de dette supplémentaire en 5 ans et 22 milliards d’impôts nouveaux votés ces derniers mois.
Le montant des nouvelles hausses impôts qu’il annoncera fait déjà débat : Nicolas Sarkozy a promis depuis deux mois qu’il ne les augmenterait pas. Or il devrait annoncer plus de 40 milliards de hausse. Et ce chiffre semble minoré : 47 milliards d’euros d’impôts supplémentaires ont déjà été annoncés à Bruxelles d’ici 2016, et seuls 22 ont déjà été votés. Il reste donc 25 milliards d’euros de hausses d'impôts à expliquer aux Français.
Enfin, le montant des économies annoncées (75 milliards en 4 ans) laisse songeur. Il représente 5 fois les gains de la RGPP depuis 5 ans. Ce chiffre est le même que celui annoncé en début de campagne, alors que les annonces du Président candidat dépassent 20 milliards d’euros. Il est temps que le Président de la République s’explique devant les Français.
Retrouvez la note complète sur de Terra Nova sur cette question
Rédigé à 08:26 dans Economie, Politique, Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Les services publics sont relativement absents de la campagne des Présidentielles.
Et pourtant, La dégradation de la qualité des services publics rendus à la population, le désengagement de l'Etat de certaines missions essentielles, l'abandon d'une vision du service public comme facteur de développement et de solidarité, la délégation par certaines collectivités territoriales de leurs missions au secteur privé, l'absence d'association des usagers aux prises de décision et à la gestion sont autant d'évolutions qui contribuent aujourd'hui à délégitimer le service public en France. Il est urgent de rebâtir en la matière une stratégie ambitieuse et réaliste.
Le rapport de Terra Nova "Pour une République des services publics" dégage certains principes et formule des propositions pour faire des services publics un pilier du projet politique porté par la gauche, en partant des besoins de la population, pour en assurer la légitimité et la qualité.
Synthese du rapport
Les 21 propositions pour les Services Publics
Lire la suite "Pour une République des services publics !" »
Rédigé à 08:31 dans Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Si l’on en croit Sarkozy, les collectivités ne seraient pas assez "sages" ; pire elles seraient responsables des déficits que connait notre pays. C’est non seulement une idée fausse mais une idée dangereuse.
Une idée fausse car les collectivités ne peuvent être d’un point de vue comptable, en déficit : elles peuvent s’endetter pour investir mais doivent voter un budget qui permette d’assumer le financement de ces emprunts. Et on a vu des collectivités mises sous tutelle car elles s’étaient engager dans des dépenses qu’elles ne pouvaient assumer. Il existe donc bien des procédures en cas de défaillance. Mais Il n’existe pas de déficit pour les collectivités locales comme il en existe un pour l’Etat.
Les ressources des collectivités viennent de plusieurs sources : les impôts locaux qu’elles votent librement, les dotations de l’Etat que celui-ci leur verse en raison des missions d’intérêt général qu’il leur confie, et les ressources qui viennent des services qu’elles rendent en contrepartie de tarifs qu’elles votent.
Un faux argument avancé par Sarkozy pour justifier sa position, concerne le trop grand nombre de créations d’emploi dans ces collectivités locales. Constatons d’abord que lorsque l’Etat transfert des compétences aux collectivités locales, il transfert les emplois : il en résulte une diminution apparente pour l’Etat et une croissance des effectifs pour les collectivités locales ! 160 000 emplois transférés en dix ans !
Mais aussi, lorsque l’Etat supprime la présence permanente de la police d’Etat, comme cela a été le cas dans ma commune de Déville, nous sommes bien obligés de prendre sur nos moyens pour créer des postes de policiers municipaux.
Certains emplois crées, relèvent aussi de la création de services nouveaux qui génèrent des ressources nouvelles, soit sous formes de rémunération par les usagers, ou de subvention nouvelle : L’Etat veut créer des crèches mais ce sont les communes qui le font, avec un paiement des familles, des subventions de la CAF, et un complément de financement de la part de la commune.
Il faut gérer de façon rigoureuse les collectivités dont nous avons la responsabilité, et j’essaie de le faire pour ma commune de Déville. Mais ceci ne veux pas dire arrêter les investissements qui profitent aux entreprises locales et à l’emploi, ne veux pas dire cesser de développer les services dont les habitants ont besoin… sinon il faudrait mieux dire que les collectivités locales doivent cesser leurs activités, et nous aurions la une idée non seulement fausse, mais dangereuse ; d’une gestion rigoureuse nous passerions à l’austérité, amplifiant la récession, le chômage …amplifiant la dette de l’État, au lieu de la réduire !
Rédigé à 09:54 dans Déville lès Rouen, Economie, Politique, Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
À la suite des tueries de Toulouse et Montauban, Nicolas Sarkozy a annoncé trois nouvelles mesures pour réprimer "l'apologie du terrorisme", fidèle à son habitude de faire de la loi un instrument de communication médiatique en se saisissant de l'actualité, de promulguer des "lois de circonstance" qui s'empilent sans cohérence, avec de moins en moins d'efficacité.
Cette nouvelle annonce renvoie le président candidat, ancien ministre de l'Intérieur, à son bilan en matière de sécurité. Dans ce domaine, l'autosatisfaction du chef de l'État masque difficilement les ravages causés par quatre erreurs stratégiques alors que ce sont les plus fragiles qui sont d'abord victimes de l'insécurité:
- la suppression de la police de proximité, condition à la fois de la reconnaissance du travail de la police par les habitants, d’une bonne information des trafics et des réseaux par les policiers….
- la politique du chiffre confondue avec l’efficacité, qui décrédibilise toutes les statistiques et induit des effets négatifs dans les comportements pour conforter « l’affichage » et les apparences...
- la suppression de plusieurs milliers de postes de policiers élargissant les mailles du filet de la sécurité
- la frénésie législative qui le conduit à chaque incident à proposer une loi, sans évaluation sérieuse à la fois de l’incident et des dispositifs existants, et à rechercher des boucs émissaires renforçant l'irrationalité des réactions
On est dans la pure gesticulation médiatique que j'ai déja dénoncé ici, il y a bien longtemps . Touché depuis dix ans par le sarkozisme, le domaine de la sécurité sera un des plus durs à redresser tant le sens de la mesure et de la réalité y a été perdu.
Terra Nova a publié à la fois un bilan intéressant préfacé par Robert Badinter «L'imposture, dix années de politique de sécurité de Nicolas Sarkozy» et des propositions à discuter «changer de politique de sécurité»
Rédigé à 08:33 dans Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
« Je créerai une Banque publique d’investissement. À travers ses fonds régionaux, je favoriserai le développement des PME, le soutien aux filières d’avenir et la conversion écologique et énergétique de l’industrie. Je permettrai aux régions, pivots de l’animation économique, de prendre des participations dans les entreprises stratégiques pour le développement local et la compétitivité de la France. Une partie des financements sera orientée vers l’économie sociale et solidaire».
Qu’en est-il de cet engagement ?
La nouvelle structure publique de financement proposée par François Hollande devrait être détenue par l’État et la Caisse des dépôts et alimentée par le futur “livret d’épargne industrie” correspondant au doublement du plafond du livret de développement durable (de 6 000 à 12 000 euros), qui pourrait amener 20 à 25 milliards d’euros. Elle comporterait une branche “fonds propres” et une branche “crédits”.
L’objectif est de réunir sous une même enseigne l’entreprise publique de financement des PME Oséo, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) et CDC entreprises. La branche « crédits » rassemblerait Oséo et tous les dispositifs de garantie, prêts et aides publiques assurés de manière éparpillée par les ministères, ainsi que les aides à l’exportation de la Coface. C’est cette branche “crédits” qui puiserait dans les 20 à 25 milliards d’euros du nouveau livret d’épargne industrie. Nouveauté de taille : le droit de prêter directement aux PME, contrairement à Oséo, qui n’intervient aujourd’hui qu’en complément de prêts bancaires.
La branche « fonds propres » fusionnerait la filiale de la Caisse des dépôts spécialisée dans le capital investissement, CDC Entreprises, avec le Fonds stratégique d’investissement (FSI), détenu à 51 % par la Caisse des dépôts et doté de 20 milliards d’euros. La plupart des fonds sectoriels publics y seraient aussi intégrés.
Les conseils régionaux seraient largement représentés dans les instances nationales de la Banque publique d’investissement mais à l’échelon régional, des plates-formes réunissant des représentants des deux branches de la Banque et des conseils régionaux affineront les choix pour répondre au mieux aux besoins des entreprises locales. Les conseils régionaux récupéreraient les crédits d’Oséo Innovation dans leur budget propre dans le cadre d’une nouvelle étape de décentralisation.
Enfin François Hollande a également annoncé qu’il souhaitait que la Banque publique d’investissement ait une “filiale dédiée aux quartiers” pour développer l’entreprise dans les banlieues défavorisées. « Je veux que la Banque publique d’investissement ait une filiale dédiée aux quartiers pour développer l’entreprise dans ces quartiers et faire naître ces projets qui ne voient pas le jour.”
Rédigé à 08:35 dans Economie, Présidentielles, Région | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Joachim Gauck, candidat sans étiquette politique et soutenu par 5 des partis politiques représentés au parlement allemand CDU/CSU, le FDP, le SPD et les Verts, a été élu le 18 mars dès le 1er tour président de l'Allemagne, face à Beate Klarsfeld, soutenue par le parti de gauche, die Linke . Il a obtenu 991 voix sur 1 232 suffrages exprimés au sein de l'Assemblée fédérale (Bundesversammlung) composée des 620 députés du Bundestag ainsi que des représentants des États régionaux.
Le Parti de gauche (Die Linke) avait choisi de présenter sa propre candidate, Beate Klarsfeld, qui a recueilli 126 voix. Enfin, le Parti national démocrate d’Allemagne (NPD), extrême droite, avait présenté son candidat en la personne de l’historien révisionniste Olaf Rose, qui a obtenu 3 voix.
Le Président fédéral allemand exerce surtout une autorité morale dans le pays. Il se définit comme « conservateur social- démocrate à tendance libérale ». Rien à voir avec notre élection Présidentielle !
Rédigé à 08:37 dans Europe, Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Les élections Présidentielles ont lieu au début et à la fin des vacances scolaires de Pâques dans notre Région : attention donc à vous organiser si vous n’êtes pas la, soit le dimanche du 1er tour, soit le dimanche de 2éme tour, en donnant une procuration : pensez surtout au second tour qui est situé dans le long WE du 6/8 mai.
C’est simple : il suffit d’aller au commissariat, à la gendarmerie ou au tribunal d’instance ; de donner le nom d’un mandataire qui vote dans la même commune que vous (vous devez donner son nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance). C’est à vous de le prévenir qu’il a votre procuration, et qu’il doit se présenter dans le bureau ou vous votez.
C’est dès maintenant que vous pouvez faire les démarches
Rédigé à 20:14 dans Actualité, Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Lors du forum organisé par le CEGES (Conseil des Entreprises Employeurs et Groupements de l’Economie Sociale) à l’Assemblée nationale, François Hollande a eu l’occasion de rappeler l’importance qu’il accorde à un secteur en pleine expansion, à la fois promoteur d’un système de valeur plus humaniste et pleinement inséré dans l’économie réelle.
François Hollande a souhaité faire de l’ESS – qui représente déjà 10,2% de l’emploi en France – le levier des transformations de l’économie qu’il a appelé de ses vœux depuis sa déclaration de candidature, soulignant aussi son rôle dans l’accès à la santé, au logement, à la culture, au sport, etc. François Hollande a présenté lors de son intervention les 10 mesures qu’il propose pour soutenir le développement de l’Economie Sociale et Solidaire :
1. Faire voter une loi de programmation de l’Economie Sociale et Solidaire pour accompagner de manière durable le développement de l’ESS en réelle concertation avec les acteurs du secteur.
2. Réserver une part de l’accès aux marchés publics locaux aux entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire.
3. Rétablir une partie des financements associatifs supprimés sans concertation et établir avec les associations une véritable contractualisation en consolidant les financements (pluriannuels), en respectant leur capacité d’initiative.
4. Réserver à l’ESS une partie des fonds de la future Banque Publique d’Investissement à hauteur de 500 millions d’euros.
5. Aider au développement de l’entreprenariat social.
6. Faciliter la transmission ou la reprise d’entreprises par les salariés, en instituant un droit de préférence de rachat, à égalité d’offre, au bénéfice des salariés.
7. Réhabiliter les contrats aidés et accompagner le développement de l’insertion par l’activité économique en révisant les conditions du financement des postes d’insertion.
8. Elargir le financement de l’innovation à l’innovation sociale.
9. Ouvrir l’économie sociale et solidaire aux jeunes notamment par la voie des emplois d’avenir, par le soutien aux Coopérative d’Activité et d’Emploi et par une politique partenariale de formation avec les associations d’éducation populaire.
10. Assurer la représentation des employeurs de l’économie sociale dans le dialogue social.
Ainsi veut-il établir un véritable partenariat Etat – collectivités locales – Economie Sociale et Solidaire qui passe également par un dialogue civil permanent avec les corps intermédiaires. Alors que 2012 a été déclarée année internationale des coopératives par l’ONU et que l’ESS sera présente lors de la Conférence mondiale Rio+20 des Nations Unies sur le développement durable qui aura lieu en juin 2012, François Hollande a enfin souhaité soutenir l’internationalisation de l’Economie Sociale et Solidaire.
Rédigé à 08:12 dans Economie, Politique, Présidentielles, social | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Le rejet de l’Union européenne occupe une place prépondérante dans le programme présidentiel de Marine Le Pen. La candidate estime que l’Europe met à mal l’identité française et le développement économique du pays. Le retour d’un État fort passe nécessairement, selon elle, par la sortie de l'UE, le retour du franc, le renforcement des frontières et l’instauration d’un protectionnisme. Cette note de Terra Nova déconstruit le discours de la candidate du Front national sur l’Europe, en révélant son caractère populiste et mensonger. Au-delà de l'incompatibilité entre le projet européen et la vision frontiste, elle montre qu'une sortie de l’Union européenne aurait pour la France de graves conséquences économiques et politiques.
En pleine crise de la dette, Marine Le Pen martèle avec vigueur un des axes principaux de son projet pour 2012 : la sortie de la France de la zone euro. La candidate estime que la monnaie unique est « une aberration économique », responsable de tous les maux du pays. Son programme propose de dénoncer le Traité de Maastricht et de revenir au franc. Mais contrairement à ce qu’affirme Marine Le Pen, l’euro n’est pas en cause dans la crise actuelle, et une sortie de la monnaie unique aurait des conséquences désastreuses pour l’économie française. C'est l'objet de cette note de Terra Nova d'en apporter la démonstration.
L'Europe n'est pas un probléme mais une solution dans la globalisation que nous vivons. Ce n'est pas de moins d'Europe dont nous avons besoin , mais d'une Europe plus forte, mieux organisée!
Rédigé à 10:00 dans Economie, Europe, Politique, Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
| |
Les commentaires récents