JOURNAL POLITIQUE de Dominique GAMBIER

Regards croisés sur l’éducation : Les dépenses d'enseignement augmentent mais l'accès à l'enseignement reste inégalitaire dans beaucoup de pays

L'édition 2012 de « Regards sur l'éducation» publié par l'OCDE fait apparaître de nettes différences entre les pays pour ce qui est des chances offertes aux jeunes, en particulier ceux issus de familles défavorisées ou dont les parents ont un faible niveau d'instruction, de poursuivre leurs études dans l'enseignement supérieur.

Parmi les pays de l’OCDE, c’est l’Australie, la Finlande, l’Irlande et la Suède qui obtiennent les meilleurs résultats pour ce qui est du taux de jeunes dont les parents ont un faible niveau d’instruction qui décrochent un diplôme de l’enseignement tertiaire. Cependant, en Italie, au Portugal, en Turquie et aux États-Unis, plus de 40 % de jeunes issus d’un milieu où le niveau d’instruction est faible, n’achèvent pas le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, et moins de 20 % obtiennent un diplôme de l’enseignement tertiaire.

Ces comparaisons sont extrêmement riches d’enseignement sur de nombreux débats liés à l’éducation , et notamment sur celui des moyens financiers.

Pour la France, l'Organisation de coopération et de développement économique avertit que l'allongement de l'année scolaire, que défend le gouvernement, ne résoudra pas à lui seul les problèmes de l'école française. Cette mesure « y contribuera », mais elle doit, s'accompagner d'autres dispositions pour porter ses fruits : la limitation du nombre de redoublements ; la réforme de la formation des enseignants et l'affectation « moins inégalitaire » dans les établissements pour éviter que les professeurs les plus jeunes et les plus inexpérimentés ne soient envoyés dans les écoles les plus difficiles .

Accédez aux indicateurs de l'OCDE :   L’édition 2012 de Regards sur l’éducation présente une imposante batterie d’indicateurs actualisés et comparables sur les résultats des systèmes éducatifs : Les résultats des établissements d’enseignement et l’impact de l’apprentissage, Les ressources financières et humaines investies dans l’éducation, l’Accès à l’éducation, participation et progression, l’Environnement pédagogique et l’organisation scolaire

 A lire particulièrement la Note sur la France qui pointe les faits marquants de notre système éducatif en comparaison avec les autres pays de l'OCDE

Forum des savoirs : « Écritures et mémoires de l'esclavage dans l'espace colonial français »

Françoise Vergès, Professeur invité au Goldsmiths College, Présidente du Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage sera l’invitée du prochain forum des savoirs, Le jeudi 27 septembre à 20h30 au conseil régional. Elle interviendra sur le thème « Écritures et mémoires de l'esclavage dans l'espace colonial français »

 Françoise Vergès reviendra sur l'histoire sociale et culturelle des mémoires de l'esclavage qui ont conduit à l'adoption de la loi du 21 mai 2011 reconnaissant la traite négrière et l'esclavage "crime contre l'humanité". Elle reviendra sur la controverse qui a eu lieu autour des lois dites “mémorielles” et sur ses acteurs et tentera de faire un premier bilan du mouvement pour la reconnaissance d'une histoire. Pour cela, elle analysera la place des “outre-mers” dans la société française. En conclusion, Françoise Vergès évoquera les formes contemporaines d'esclavage.  

Le programme                Science Action

L'ensemble des sessions est retransmis sur ce site, en direct de l'Hôtel de Région : Cliquer ici pour accéder au direct

Aux élections législatives aux Pays-Bas, des candidats eurosceptiques et un résultat très incertain

Le 12 septembre, les Néerlandais sont invités de manière anticipée à élire les 150 membres de la Tweede Kamer (Chambre des Etats Généraux). La coalition gouvernementale sortante (VVD, CDA et SGP), minoritaire, est tombée sur la question du budget 2013. La campagne des élections législatives néerlandaises a pris un tournant décisif, avec un résultat très incertain mais ses conséquences pourraient s'avérer problématiques pour l'Union européenne.

L'Union sait qu'elle sera dans le collimateur du gagnant, quel qu'il soit. Le libéral Mark Rutte, Premier ministre sortant, a tenu un discours d'une fermeté toute nouvelle vis-à-vis des Etats qui ne se conformeraient pas à leurs obligations budgétaires : "Je ne donnerai pas un centime de plus pour la Grèce", a-t-il déclaré.

Les autres candidats au poste se sont montrés tout aussi stricts. Pendant que le travailliste Diederik Samson promettait de renégocier le pacte budgétaire pourtant en voie de ratification, le candidat socialiste Emile Roemer assurait qu'il serait, à Bruxelles, un "empêcheur de tourner en rond" et qu'il ne chercherait pas à ramener le déficit public en dessous de 3% avant 2015. L'euroscepticisme est donc bel et bien devenu dominant dans le discours politique néerlandais, banalisant presque les propositions du chef de file des nationalistes, Geert Wilders et sa volonté de quitter la zone euro.

Les Pays-Bas, pourtant notés AAA, sont entrés en récession ; les partis populistes (SP à gauche et PVV à droite) tentent d'en profiter en mettant en cause les principaux partis et l'Union européenne. Le mode de scrutin (proportionnelle intégrale) favorise l'existence et la représentation d'un grand nombre de partis et rend difficile la constitution de majorités gouvernementales claires et solides.

L'institut Maurice de Hond crédite les socialistes (SP) de 24 sièges, les libéraux (VVD) de 35, le Parti de la liberté (PVV) de 18, le centre gauche (D66) de 14, les travaillistes (PvdA) de 30 et les chrétiens-démocrates (CDA) de 16. Le paysage politique du royaume est de plus en plus instable .

Cette note de Corinne Deloy pour la Fondation Robert Schuman fait le point sur ces novelles élections.

L'Espagne souhaite presser la création d'euro-obligations

Les points de vue des états européens sont ils en voie de rapprochement ? Pour Mariano Rajoy, Premier ministre espagnol, il est urgent que la zone euro s'équipe d'une réelle solidarité budgétaire et propose donc son calendrier dans un communiqué de l’AFP: "L'Union budgétaire devrait être réalisée en trois étapes", a-t-il déclaré dans une interview au journal allemand Bild am Sonntag, parue hier. Rajoy suggère, dans un premier temps, que la "convergence fiscale et économique imposées par le Conseil européen" se fasse dès 2013-2014, puis que l'autorité chargée de contrôler les budgets nationaux soit créée en 2015-2016, afin que dès 2017-2018, des "obligations communes à l'Union (européenne) puissent être émises".

Même si le chef d'Etat espagnol a admis que "d'autres [puissent] voir les choses différemment", il n'a pas manqué de rappeler le gouffre qui sépare les taux d'intérêts "intolérablement élevés" imposés à certains pays européens, et les taux négatifs attribués à d'autres. Cette situation, à son sens," ne peut pas durer". Mais pour que ce plan ait une chance d'entrer en action, Rajoy devra convaincre Angela Merkel, opposée à l'émission d'euro-obligations. Nul doute qu'ils aborderont la question lors de leur prochaine rencontre, prévue ce jeudi à Madrid.

A la fin aout, Mariano Rajoy a reçu le président français François Hollande. Tous deux ont plaidé en faveur de l'euro, attachés l'un comme l'autre à "l'irréversibilité de l'euro". Mariano Rajoy a rappelé sa volonté que l'Union européenne aille de l'avant militant activement en faveur d'une union bancaire et budgétaire à l'échelle européenne. Le président français avait salué l'important travail de rigueur et de réforme entrepris par l'Espagne. Sur la décision d'activer le fonds européen de stabilité monétaire (FESF), le président français juge que c'est à l'Espagne d'en décider.

Comment définir le « bien être » : l’Initiative du vivre mieux de l’OCDE

Comment définiriez-vous le bien-être ? qu’est-ce qui compte le plus – de bonnes écoles, des rues sûres ou autre chose ? Votre vie ne se résume pas aux froids chiffres du PIB et autres statistiques économiques, même si Bien être et PIB reste un binôme indissociable

Qualifié d’ « Indicateur du bonheur », d’« Indice mieux vivre » ou de « Bonheur intérieur brut», l’indicateur du vivre mieux est surtout un sondage à l’échelle mondiale visant à cerner les priorités des citoyens.

L’Initiative Vivre mieux de l’OCDE propose un outil interactif, votre Indice du vivre mieux, qui vous permet de noter votre pays sur les éléments qui participent selon vous à l’amélioration du bien-être, et de comparer les pays sur ces différents critères du bien être. L’ indicateur du vivre mieux est conçu pour que vous puissiez visualiser et comparer certains facteurs essentiels au bien-être dans les pays de l’OCDE, comme par exemple l’enseignement, le logement ou l’environnement .

Il s’agit d’un outil interactif qui vous permet de voir les résultats des pays selon l’importance que vous accordez à chacun des onze critères qui font une vie meilleure. Depuis quelques temps, on parle beaucoup de la mesure du bien-être des sociétés (la richesse est-elle le seul critère qui compte ou doit-on étudier d’autres éléments, tels que l’équilibre entre travail et vie privée par exemple?). L’indicateur du vivre mieux a pour but de faire participer les citoyens à ce débat et de leur donner les moyens d’être mieux informés et plus engagés dans les décisions qui influent sur nos vies à tous.

L’Indice permet ainsi aux citoyens de comparer le bien-être au sein de 34 pays sur la base de 11 critères que l’OCDE a identifiés comme essentiels, en ce qui concerne les conditions matérielles d’existence et la qualité de vie : logement, revenu, travail, communauté, éducation, environnement, gouvernance, santé, satisfaction à l’égard de l’existence, sécurité, équilibre entre vie professionnelle et vie familiale.

Essayez L'Indice !                            

Plus d'informations sur la France

La mondialisation est-elle génératrice d’inégalités ?

Elle a très certainement contribué à réduire les inégalités entre pays, en permettant à un certain nombre de pays en développement de converger vers le niveau de vie des pays développés ; mais elle semble aussi avoir participé à la hausse rapide et récente des inégalités au sein de chacun des pays. Cette dernière dynamique n’est pourtant pas une fatalité, et peut être affrontée par les États, sans avoir à recourir à l’arme dangereuse du protectionnisme.

C'est le point de vue que développe François Bourguignon, Ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, et actuellement directeur d’études à l’EHESS et directeur de l’Ecole d’Economie de Paris, dans une vidéo pour la vie des idées.

La Syrie, au delà des polémiques, quelle est la véritable nature de cette crise ?

Au delà des médiocres polémiques sur la situation en Syrie, faire cesser le massacre de populations entières est évidemment essentiel, mais comment ? Comprendre ce qui s’y passe est une exigence : quelles sont les forces qui s’y opposent ? Quels sont les véritables enjeux ?

L’attention portée aujourd’hui au soulèvement armé en Syrie ne doit pas cacher qu’il existe une dynamique révolutionnaire pacifique, profondément ancrée dans la société. Les nouvelles générations, majoritairement urbaines, davantage éduquées que leurs parents, sont le fer de lance d’une contestation politique qui s’efforce, par divers moyens, d’occuper l’espace public. C’est le point de vue que développe Leïla VIGNAL dans une note pour la Vie des idées «Syrie, anatomie d’une révolution »

Pour Moscou, Damas est un copain parfait : Depuis le début de la crise syrienne, les pays occidentaux ont à intervalles réguliers cru pouvoir infléchir la position de la Russie qui depuis mars 2011 soutient toujours le régime de Damas. Mais leurs espoirs ont été déçus. Dernièrement, un nouveau projet de résolution aux Nations unies a par avance été condamné par la Russie qui menace à nouveau d’user de son droit de veto. Pour elle, toute référence au chapitre VII de la charte des Nations unies, relatif aux menaces contre la paix, est inadmissible car susceptible d’ouvrir la voie à une intervention militaire. Comment expliquer le soutien acharné de Moscou à un régime condamné ? C’est à cette question qu’essaie de répondre cette note de Télos

Et puis Rue89 évoque les Dix points clés pour comprendre ce qui se passe en Syrie Pourquoi Téhéran soutient-il toujours Damas ? Pourquoi des pèlerins sont-ils pris en otages ? La Turquie est-elle sur le pied de guerre ? Défections en chaîne : quelles retombées ? Quelle est la force de frappe de l’ASL ? Et celle de l’armée régulière ? Pourquoi le Qatar soutient-il la rébellion ? Hollande est-il vraiment mou sur le dossier syrien ? Sunnites, alaouites, chrétiens... où en est-on ? Quid de l’après Bachar el-Assad ?

Enfin on pourra prendre connaissance du point de vue très particulier de Bernard Henri Lévy , favorable à une intervention militaire, "Des avions pour Alep"

L’Europe, première au classement des médailles aux jeux olympiques !

Les jeux olympiques constituent non seulement un grand moment sportif mais aussi une grande "machine patriotique». Chaque pays est content de ses médailles qui sont pourtant, avant tout, des succès sportifs individuels ou collectifs, plutôt que des succès "nationaux" : les médailles vont aux sportifs pas aux nations ; La compétition est entre sportifs pas entre Nations!

Des lors les classements foisonnent dans les médias comme autant de cocorico, et l'on voit la Grande Bretagne se réjouir de sa troisième place comme légitimation d'être la nation organisatrice. Les USA sont satisfaits de leur "victoire" sur la Chine.

La France a t elle fait mieux ou moins bien qu'à Pékin ? C'est selon : 11 médailles d'or contre 7 à Pékin en 2008, mais moins qu'à Sydney (13) en 2000 ou qu'a Atlanta (11) en1996 ; 34 médailles au total mais 41 à Pékin ou 38 à Sydney et à Atlanta.

Le CIO établit un classement officiel en fonction du nombre de médailles d'or ; certains pays quand cela les sert prennent le total des médailles.

Mais d'autres types de classements peuvent être établis : en fonction de la démographie, et les Pays Bas avec 4 fois moins d'habitants font alors beaucoup mieux que la France, avec 6 médailles d'or et 20 médailles au total. L'Inde fait un bien mauvais résultat avec 6 médailles mais aucune en or! Et la Nouvelle Zélande se porte aux premières places! Si on établit le classement en fonction du PIB par habitant, critère habituel du développement économique, Cuba, la Jamaïque ou le Kazakhstan, arrivent alors aux toutes premières places! Faites vos choix !

Mais comme à Pékin, l'Europe a 27 est le grand vainqueur avec 92 médailles d'or et 305 médailles au total ! Quant à la zone euro avec 41 médailles d'or et 168 médailles, c'est aussi bien que les USA ou la Chine! Voilà qui devrait nous interpeller sur notre "émiettement " nationaliste dans la compétition mondiale : à quant les États Unis d'Europe!

Europe : 92 médailles en or et 305 au total

Zone euro : 41 médailles en or et 168 au total

États Unis : 46 médailles en or et 104 au total

Chine : 38 médailles en or et 87 au total

Russie : 24 médailles en or et 82 au total

Corée du sud : 13médailles en or et 28 au total

Australie : 7 médailles en or et 35 au total

Japon : 7 médailles en or et 38 au total

Tableau des médailles tout pays et tous jeux depuis 1896              Tableau des médailles des "Français"

La zone euro risque de perdre 4,5 millions d’emplois supplémentaires

Le département de recherche de l'Organisation internationale du travail (OIT), l'Institut international d'études sociales, a publié, un rapport intitulé "La crise de l'emploi dans la zone euro: tendances et réponses politiques".

Une réorientation des politiques concertées est nécessaire pour endiguer la crise de l'emploi dans la zone euro, sans quoi elle "risque de perdre 4,5 millions d'emplois supplémentaires". Le chômage a augmenté depuis 2010 dans un nombre important de pays de la zone et 3 millions de jeunes, de 15 à 24 ans, sont sans emploi. Dans l'ensemble de la zone, environ un tiers de la population en âge de travailler est au chômage ou exclu du marché du travail. Les économies fortes de la zone euro sont "aussi menacées".

Les pertes d’emplois ont été particulièrement sévères dans le sud de l’Europe, mais même l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Luxembourg et Malte – les seuls pays où l’emploi s’est accru depuis 2008 – enregistrent des signes d’une situation du marché du travail qui aurait cessé de s’améliorer.

L'OIT appelle les pays à reconstruire leur système financier, promouvoir "l'investissement et le soutien aux demandeurs d'emploi" et réguler les "différences de compétitivité" entre les pays... «Ce n’est pas seulement la zone euro qui est en danger; le risque, c’est la contagion à l’ensemble de l’économie mondiale», affirme le Directeur général de l’OIT, Juan Somavia .

Pour sortir du piège de l’austérité, le rapport liste des recommandations:

• Réparer le système financier doit être subordonnée à la restauration du crédit pour les petites entreprises. Faire payer les plans de sauvetage aux actionnaires serait non seulement une question de justice mais permettrait aussi de limiter le recours aux contribuables ou à de nouvelles mesures d’austérité.

• Promouvoir l’investissement et le soutien aux demandeurs d’emploi, en particulier aux jeunes travailleurs. Une «garantie-jeunes», à un coût estimé à moins de 0,5 pour cent des dépenses des gouvernements dans la zone euro pourrait être rapidement mise en place. Pour la financer, certains défendent l’idée d’un recentrage des fonds structurels européens et la mobilisation de la Banque européenne d’investissement.

• Gérer les différences de compétitivité entre les pays de la zone euro. Cela ouvre une nouvelle opportunité de dialogue social pour s’assurer i) que les revenus du travail augmentent au même rythme que la productivité dans les économies fortes; ii) que la modération salariale dans les pays en déficit est complétée par des politiques destinées à renforcer les bases industrielles; et iii) qu’on évite une spirale négative, préjudiciable aux salaires et aux droits des travailleurs.

Il existe désormais une plus grande coordination à la suite de la déclaration issue du Sommet de l’eurozone de la fin du mois de juin, la Commission européenne ayant proposé un plan d’action pour la stabilité, la croissance et l’emploi. Cependant, ce genre de déclarations doivent être suivies par des actes politiques concrets.

Le sport dans la mondialisation

Secteur économique florissant (avec un chiffre d'affaires estimé à 600 milliards d'euros), spectacle global (26 milliards de téléspectateurs attendus pour l'ensemble des matchs de la Coupe du monde de foot en 2010), le sport est aussi un redoutable outil d'influence voire d'instrumentalisation politique.

A partir d'exemples variés (cyclisme, football, arts martiaux, etc.), ce dossier de Questions internationales, publié à la documentation française, dresse un état des lieux inédit du sport dans la mondialisation, avec aussi ses zones d'ombre.

Au sommaire :

L'utilisation diplomatique du sport (Paul Dietschy)

Les compétitions sportives, composante des identités nationales (Fabien Archambault)

L'économie internationale du sport (Jean-François Bourg)

Formes et enjeux de la régulation transnationale du sport (Colin Miège)

Le sport : paix et guerre entre les nations : entretien avec Michel Platini Politique et Jeux olympiques : un mariage de raison (Jean-Loup Chappelet)

Les grands clubs de football, des firmes transnationales ? (Wladimir Andreff)

Les encadrés du dossier : - Sur le sport dans l'Antiquité (Jean-Paul Thuillier) - Pierre de Coubertin (Patrick Clastres) - Cyclisme et mondialisation (Mathieu Rigo) - La lutte contre le dopage (Pierre-Yves Nulije) - Le hooliganisme comme problème international (Patrick Mignon) - La Coupe du monde de football (Claude Boli) - La Coupe Davis (Rédaction QI) - Le CIO (Rédaction QI) - Le sport comme marqueur social : sport individuels ou sport collectif (golf, escrime, voile, cricket, rugby, football, cyclisme…)