JOURNAL POLITIQUE de Dominique GAMBIER

Des aides régionales aux entreprises, diversifiées pour répondre à leurs besoins : trois exemples récents!

Trois exemples récents montre la diversité du soutient que la Région Hautez Normandie peut apporter au développement des entreprises, à l’exportation, à l’innovation ou plus simplement à l’investissement. Trois exemples d’entreprises aux situations bien différentes , aux besoins particuliers pour lesquelles la Régionapporte un soutien décisif.

Premier exemple, une PME haut-normande fait partie de la délégation présidentielle au Brésil. La PME barentinoise Jacques Dubois, qui compte 38 salariés, est spécialisée dans l’élaboration de pièces métalliques et composites dans le domaine de l’aérospatial et de la défense. A partir du tricot métallique qu’elle fabrique, la société Jacques Dubois réalise des kits de raccordement électrique, de nombreuses pièces automobiles, des solutions contre l’effraction et des produits de blindage électromagnétique.

Elle s’est lancée dans la fabrication de pièces dédiées au blindage électromagnétique, un système de protection qui consiste à interposer une barrière faite d’un matériau conducteur électrique entre l’équipement que l’on cherche à protéger et la source du champ perturbant. Elle accompagne le Président de la République au Brésil et peut ainsi s’entretenir avec les représentants des autorités brésiliennes, afin d'évoquer d'éventuels partenariats économiques. La Région a déjà accompagné cette entreprise à hauteur de 6 000 € pour sa participation au salon Electronica de Munich et pour le recrutement d’un cadre.

Deuxième exemple :BioSIMS, jeune entreprise innovante, a conçu une nouvelle technologie de diagnostic moléculaire –DigiPLEX- efficace dans la lutte contre le cancer, pour mettre au point des biomarqueurs. L’objectif est de la développer et de la commercialiser.

Elle vient de recevoir l’appui du fonds interrégional GO Capital investissement créé par la Région Haute-Normandie en 2012 , avec 3 autres Régions du Grand Ouest : Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire et de CDC Entreprises, en le dotant de plus de 30 millions. Ce fonds vient en effet de rentrer au capital de cette jeune Start up au côté de Business Angels normands et de partenaires privés. BioSIMS pourra ainsi renforcer ses équipes de R&D (8 embauches) et de marketing (4 embauches) sur l’année 2014, finaliser l’industrialisation de sa plate-forme DigiPLEX et en assurer le lancement commercial.

Cette startup rouennaise, accompagnée par l’agence régionale de l’innovation SEINARI et hébergée à Seine Biopolis, est lauréate nationale du concours 2010 OSEO-Ministère de la recherche dans la catégorie "création d’entreprise innovante". La Région a soutenu BioSIMS à plusieurs étapes : en 2011, à hauteur de 70 000€ au titre de Innov’Région, en 2012, à hauteur de 80 000€ sous la forme de prêt participatif d’amorçage (OSEORégion). Enfin, en juillet 2013, la Région s’est engagé à accompagner sur trois ans BioSIMS, via un contrat d’objectifs, à chaque étape clef : R&D, formation et export. Elle a ainsi alloué 70 000€ pour la première phase de ce soutien.

Enfin dernier exemple , la Reprise d'Isoplas Pro par Cap Champenois . Le tribunal du commerce du Havre vient de se prononcer en faveur de la reprise de la société Isoplas Pro, usine de fabrication de menuiserie PVC d’Harfleur, par M. Coutelas, dirigeant de l’entreprise New Cap à Reims. La nouvelle société devrait s’appeler Cap Isoplas. Sur les 174 salariés, près de 120 emplois seraient sauvegardés comme s’y était engagé le repreneur auprès des représentants des collectivités qui accompagneront cette reprise.

La Région Haute-Normandie, accordera un prêt et une garantie de prêt, en lien avec la BPI.

Rappelons que les difficultés d’ Isoplas Pro font suite au dépôt de bilan en mai du groupe Huis-Clos, (713 salariés en France) dont le siège est à Mont-Saint-Aignan, spécialiste des portes et fenêtres en PVC. Isoplas Pro, l’usine de fabrication des portes et fenêtres implantée à Harfleur, assurait la moitié de son chiffre d’affaires avec Huis-Clos. Le groupe spécialisé à l’origine dans les portes et fenêtres avait étendu son activité aux installations de chauffage et climatisation par énergies renouvelables.

Les métiers et leurs territoires

L’histoire industrielle, le développement des villes et les migrations ont façonné la géographie des métiers. Les ouvriers industriels sont ainsi, selon l’INSEE, surreprésentés dans les parties nord et ouest de la France, à l’exception de l’Île-de-France.

Dans les régions méditerranéennes, la gamme des métiers reflète le poids de l’économie résidentielle, avec par exemple une proportion plus élevée d’ouvriers du bâtiment ou de certaines professions du commerce et de la santé.

L’Île-de-France occupe une place singulière avec une forte présence de certains métiers de cadres. Plus largement, les emplois de cadres sont concentrés dans les très grandes aires urbaines, tandis que les ouvriers sont surreprésentés dans les petites aires urbaines ou les communes isolées. Les cadres et les agents de la fonction publique ont plus souvent changé de région en cinq ans que les autres personnes ayant un emploi.

Notre région de Haute Normandie n’échappe pas à ces caractérisation en donnant une place particulière aux métiers liés aux industries de process ou à la manutention

Sommaire

• Des disparités géographiques plus ou moins fortes selon les métiers

• Les cadres dans les grandes agglomérations

• Les métiers de l’économie résidentielle : davantage dans le Sud

• Les emplois d’ouvriers davantage hors des grandes aires urbaines

• Les métiers de la filière agroalimentaire hors des aires urbaines

• La mobilité entre régions : d’abord les cadres et la fonction publique 

Recentrer la politique de cohésion pour maximiser son impact sur la croissance et l’emploi: la réforme en 10 points

Pour la période 2014-2020, la politique de cohésion va investir des sommes importantes dans les régions et les villes d'Europe pour mettre en œuvre les objectifs de croissance et d'emploi sur l'ensemble du territoire européen et lutter contre le changement climatique et la dépendance énergétique. Par effet de levier, cela permettra simultanément de mobiliser des ressources nationales et régionales .La réforme de la politique de cohésion veut assurer un impact maximal de ces investissements, en fonction des besoins propres à chaque région et à chaque ville. Voici les éléments clés de cette réforme :

1. Investir dans toutes les régions de l'UE et adapter le niveau de soutien et la contribution nationale (taux de cofinancement) en fonction de leur niveau de développement:

• régions moins développées (PIB < 75 % de la moyenne de l'UE-27);

• régions en transition (PIB compris entre 75 % et 90 % de la moyenne de l'UE-27);

• régions plus développées (PIB > 90 % de la moyenne de l'UE-27).

2. Dédier les ressources aux secteurs de croissance clés: les investissements financés par le Fonds européen de développement régional (FEDER) seront axés sur l'innovation et la recherche, l'agenda numérique, le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et l'économie sobre en carbone en fonction du type de région (régions moins développées:50 %, régions en transition:60 %; régions plus développées: 80 %).

Concernant l'économie sobre en carbone (efficacité énergétique et énergies renouvelables), la proportion des ressources du FEDER à y consacrer varie selon les régions (régions moins développées:12 %; régions en transition et plus développées: 20 %).

Au moins 23,1 % du budget de la politique de cohésion (environ 70 milliards d'euros) seront alloués par le Fonds social européen (FSE) aux investissements dédiés à financer l'éducation et la formation tout au long de la vie, la lutte contre la pauvreté et la promotion de l'inclusion sociale, ainsi que l'aide à la recherche d'emploi. Quelque 66 milliards d'euros seront réservés aux liaisons prioritaires du réseau transeuropéen de transport et à des projets vitaux d'infrastructures environnementales au travers du Fonds de cohésion.

3. Fixer des missions et des objectifs clairs, transparents et mesurables concernant la reddition de comptes et les résultats: la mise en œuvre de ces objectifs exigera de consacrer aux programmes des fonds supplémentaires («réserve de performance») vers la fin de la période. Les missions et objectifs devront être rendus publics dans un souci de reddition de compte.

4. Mettre en place les conditions requises avant l'allocation des fonds pour améliorer l'efficacité des investissements. Par exemple, les stratégies de «spécialisation intelligente» pour identifier des atouts particuliers, les réformes favorables au commerce, les stratégies de transport, les mesures visant à améliorer les systèmes d'adjudication des marchés publics ou le respect des législations environnementales sont des conditions préalables nécessaires.

5. Établir une stratégie commune pour renforcer la coordination et éviter les chevauchements: un cadre stratégique commun fournit les règles de base d'une meilleure coordination entre les Fonds structurels et d'investissement européens (le FEDER, le Fonds de cohésion et le FSE, qui sont les trois fonds de la politique de cohésion, ainsi que le fonds pour le développement rural et le fonds pour la pêche).Ce cadre établit aussi une meilleure connexion avec les autres instruments de l'UE comme Horizon 2020 et le mécanisme pour l'interconnexion en Europe.

6. Réduire les formalités administratives et simplifier le recours aux investissements de l'UE grâce à un ensemble de règles commun à tous les Fonds structurels et d'investissement européens et à des règles de reddition de compte plus simples, des demandes de rapports plus ciblées et une utilisation renforcée des technologies numériques («cohésion en ligne»).

7. Améliorer la dimension urbaine de la politique en réservant un montant minimum de ressources du FEDER à des projets urbains intégrés, en plus des autres dépenses affectées à des zones urbaines.

8. Renforcer la coopération transfrontalière et faciliter le montage de projets transfrontaliers. Assurer également que les stratégies macro régionales comme celles du Danube et de la mer Baltique sont soutenues par des programmes nationaux et régionaux.

9. Faire en sorte que l'environnement économique général ne réduise pas l'impact des investissements de l'UE. Si nécessaire, la Commission peut invoquer la clause de «conditionnalité macroéconomique» pour demander aux États membres de modifier les programmes afin d'appuyer des réformes structurelles clés ou, en dernier recours, suspendre le versement des fonds en cas de manquements graves et répétés aux recommandations économiques.

10. Encourager l'utilisation des instruments financiers pour mieux soutenir les PME et améliorer leur accès au crédit. Les prêts, les garanties, les capitaux propres et le capital-risque feront l'objet d'un soutien de la part des fonds de l'UE par le biais de règles communes à tous les fonds, d'un élargissement de leur portée et d'incitations (hausse des taux de cofinancement).Le fait de privilégier les prêts par rapport aux subventions devrait améliorer la qualité des projets et éviter la dépendance financière.

L'énergie en Haute Normandie, un secteur à fort taux d'encadrement technique

Les activités industrielles énergétiques sont particulièrement bien implantées en Haute-Normandie, essentiellement en Seine-Maritime, le long de l'axe Seine et des agglomérations du Havre et de Rouen. 

En 2011, six sites en constituent l'ossature : trois raffineries de pétrole, Total à Gonfreville-l'Orcher et Esso sur la zone de Port-Jérôme, auxquelles il fallait ajouter à cette date Pétroplus à Petit-Couronne, fermée depuis ; trois centrales électriques, les deux centrales nucléaires de Paluel et Penly et la centrale thermique Chauffage Rationnel Applications Modernes (CRAM) du Havre.

Au 31 décembre 2011, selon une note de l'INSEE, plus de 11 500 salariés y travaillent, soit 9,5 % de l'emploi salarié industriel régional et 6,0 % des effectifs salariés France hors Île de France du secteur de l'énergie.

Plus de la moitié d'entre eux exerce dans la production et distribution électricité, gaz, vapeur et air conditionné. EDF, GDF-SUEZ Dalkia France et l'entreprise locale CRAM SAS emploient la plupart de ces salariés. La Région produit 12% de l'électricité française (3eme rang)

Les raffineries de pétrole regroupent près d'un poste salarié sur trois du secteur de l'énergie (Avec 36% de la capacité nationale , la région de Haute Normandie est première productrice en France).

Dans les activités de gestion de l'eau, les établissements sont généralement de plus petites structures souvent dépendantes de grandes firmes.

Un poste salarié sur 10 se trouve dans le " captage, traitement et distribution d'eau ", secteur dominé par les groupes Veolia et Lyonnaise des Eaux. Mais il comprend aussi des sociétés comme Sade Compagnie Générale des Exploitations de Normandie, la Compagnie Fermière de Services Publics (CFSP) et une multitude de syndicats communaux d'eau et assainissement.

Dans la branche " collecte et traitement des eaux usées ", SANINORD (filiale du groupe Sita-SUEZ Environnement), Bachelet-Bonnefond (filiale du groupe SARP) et la régie eau de la CREA occupent près d'un salarié sur deux.

Devenir et utilité des SAGE en Haute Normandie !!

En Haute-Normandie, l’Association Régionale des Syndicats de Bassins Versants et Structures Assimilées (ASYBA) crée en 2012 a pour objet d’œuvrer sur les champs d’intervention thématiques du grand cycle de l’eau tels que :

- La gestion des ruissellements, de l’érosion et du risque d’inondation

- La préservation de la ressource en eau et des milieux

- L’animation des politiques publiques de l’eau

Par nature la gestion de l’eau est complexe, milieux naturels et activités humaines interagissent et forment un système vivant dont il faut assurer une gouvernance cohérente. Une des missions principales de l’ASYBA est de communiquer sur les retours d’expériences des actions réalisées dans ce grand cycle de l’eau et mener des réflexions sur l’avenir.

Dans ce cadre, l’association organise un séminaire sur les Schémas d’Aménagement et Gestion de l’Eau (SAGE) le 13 décembre 2013 à partir de 14h à la salle H2O de Rouen.

Aujourd’hui, je l’avais évoqué ici, le SAGE est un des outils le plus adapté pour mener à bien cette gestion de l’eau, mais sa réalisation et mise en œuvre n’est pas exempte de questionnements. Avec l’organisation de ce séminaire, L’ASYBA souhaite accompagner les élus du département dans leur réflexion sur la démarche SAGE avec deux niveaux de réflexion :

- pour ceux qui se posent la question du SAGE : expliciter l’intérêt du SAGE, les territoires qui s’y prêtent, l’émergence de la démarche, etc.

- pour ceux qui sont déjà dans une démarche SAGE aller plus loin pour les aider à répondre à un certain nombre de questions qu’ils se posent dans leur démarche d’élaboration et sur la phase de mise en œuvre

M. Cortinovis (Président de l’ASYBA) et M. Filali (Directeur Territorial et Maritime Seine-Aval, AESN) ouvriront l’événement et accueilleront les participants. Moi même (Président du Syndicat Mixte du SAGE Cailly Aubette Robec qui vient de réviser son SAGE) et M. Esprit (Président de la CLE du SAGE Iton) apporteront notre retour d’expérience concernant la réalisation et la mise en œuvre d’un SAGE. M. Maire (Secrétaire Général de la Préfecture Seine Maritime) présentera la position de l’Etat par rapport au SAGE

Plaquette d’invitation : Téléchargement ASYBA INVITATION

Ce qu’est un SAGE  : Téléchargement Ce qu'est un SAGE

La moitié des étudiants haut-normands vit chez les parents

Vie étudiante ne rime pas toujours avec indépendance en Haute-Normandie. En 2009, selon une récente note de l’INSEE, près de la moitié des étudiants demeurent chez leurs parents.

Un quart de ceux qui quittent le giron familial vit seul, 13 % en couple. Ils sont près d'un sur dix à choisir la colocation tandis que les communautés (cités universitaires, foyers, etc.) en accueillent 5 %.

L'âge explique le départ du domicile familial, plus que le sexe ou le fait d'avoir un emploi à côté de ses études. Plus de 60 % des étudiants vivent chez leurs parents à 18 ans, encore plus de la moitié à 20 ans, seulement un quart à 25 ans.

Les filles qui ont quitté le domicile familial vivent davantage en couple que les garçons : 15 % des étudiantes partagent leur vie avec quelqu'un contre seulement 9 % des étudiants.Près de la moitié de ceux qui vivent en couple, hommes ou femmes, cumulent un emploi avec leurs études, contre un quart pour les célibataires.

Les étudiants qui habitent seuls sont locataires dans plus de neuf cas sur dix. La grande majorité (83%) vit dans moins de 25 m². Un quart occupe des logements meublés ; ils sont un tiers en France métropolitaine.

Les étrangers résident plus souvent que la moyenne en cités universitaires ou en foyers : plus d'un cinquième des étudiants vivant en communauté sont étrangers, bien que ces derniers ne représentent que 5 % de l'ensemble des étudiants de la région.

Outre l'âge, le degré d'éloignement au lieu d'étude conditionne le départ de l'étudiant du foyer familial. Ainsi, le taux d'étudiants vivant chez leurs parents est élevé en Haute-Normandie, petite région en superficie, où Rouen tient une place centrale. Elle se situe à la cinquième place en France continentale, puisque seuls les étudiants des régions fortement urbanisées de l'Ile de France, du Nord-Pas-de-Calais, de Provence-Alpes-Côte-D’azur et de la Picardie restent davantage chez leurs parents.

La création d'entreprises en Haute Normandie, ralentit et se transforme au premier semestre 2013

Au premier semestre 2013, 5 200 nouvelles entreprises se sont implantées en Haute-Normandie, dont les deux tiers en Seine-Maritime, selon une note de l’INSEE. Le nombre de créations diminue de 6 % par rapport au premier semestre de l'année précédente alors qu'au niveau national, cette baisse n'excède pas 4 %. Le département de l'Eure est particulièrement touché par ce phénomène (-11 %).

Cette baisse est essentiellement due aux auto-entreprises : en effet, par rapport au premier semestre 2012, elles accusent un repli de 20 % pour atteindre 2 600 auto-entreprises au premier se mestre 2013. Ce régime ne représente plus que la moitié des créations contre deux tiers à la même période l'année précédente. Le régime d'auto-entrepreneur marque donc un certain essoufflement ; le projet de ré forme de juin 2013 du régime d'auto-entrepreneur, visant à le limiter dans le temps et à abaisser le plafond du chiffre d'affaire, devrait accentuer cette tendance.

Hors auto-entreprise, le nombre de créations augmente de 17 %, ce qui traduit à la fois le dynamisme des créations traditionnelles et le déplacement déjà engagé du régime d'auto-entrepreneur vers celui d'entrepreneur " classique ".

Le secteur le plus attractif pour les créateurs haut-normands, y compris pour les auto-entrepreneurs, est celui du commerce : un quart d'entre eux choisit une activité commerciale. Les secteurs des services de soutien aux entreprises et de la construction sont également les secteurs les plus créatifs. Cependant, la construction et le commerce connaissent un fort recul (respectivement - 13,5 % et - 7,6%) par rapport au premier se mestre 2012. Les activités de services se développent (+ 4,5 %). Hors auto-entreprises, les créations dans l'enseignement, l'action sociale et la santé humaine doublent en ce premier se mestre 2013.

Les collectivités anglaises ont-elles encore les moyens de leur performance ?

Six élèves administrateurs de la promotion Paul Eluard de l’INET (Institut National des Etudes Territoriales), répartis en trois binômes, ont eu l’occasion de passer deux semaines dans trois collectivités unitaires du Nord-est de l’Angleterre.

Leur rapport contribue à une meilleure connaissance des transformations de l’action publique en Angleterre, à travers à la fois la logique des services publiques, et celle ces collectivités locales. Des Regards français interessants  sur une action publique locale en crise!

Mais il permet aussi une comparaison, enrichissante, des deux pays à travers le pilotage par objectifs, la contrainte budgétaire et ses conséquences managériales, la gouvernance territoriale, les relations public-privé, et la transparence et l’échange entre pairs

" La chimie : Diable ou Bon Dieu ? "

Le dernier forum des savoirs de l’année 2013, organisé par Science Action, se tiendra le jeudi 28 novembre à 20h30 à l'Hôtel de Région Haute Normandie.

Gérard Férey, Directeur de l'Institut Lavoisier à l'Université́ de Versailles-Saint- Quentin-en-Yvelines-CNRS et Membre de l'Académie des Sciences, Médaille d'Or CNRS 2010, viendra parler de chimie : Diable ou Bon Dieu?

Le mot "chimie" désigne à la fois une science et une industrie. Alors qu'elle représente le deuxième bassin d'emploi en France, elle est très (trop ?) souvent décriée, considérée qu'elle est par certains – et souvent à tort comme responsable de nombreux maux actuels.

Le but de cette conférence est de regarder honnêtement ce qu'il en est réellement, examiner sans concession ses défauts et ses qualités pour rétablir une vision largement bafouée actuellement. Ce thème sera illustré par de nombreux exemples, positifs comme négatifs, émanant autant de la recherche industrielle qu'académique, pour permettre à l'auditoire de se faire une idée plus objective de la réalité. L'avenir de la chimie est l'affaire de tous, pour peu qu'ils soient correctement informés.

Ne confondons jamais la science et les usages qui en sont faits !

Pour vous inscrire : cliquer ici

L'ensemble des sessions sera retransmis sur ce site, en direct de l'Hôtel de Région : Cliquer ici pour accéder au direct

Vous découvrirez bientôt sur le site de Science Action , le programme des forums pour 2014!

Installation du Comité Régional d’Orientation de bpifrance Haute‐Normandie : La Région et la banque publique d’investissement au service de l’emploi

C’était il y a quelques jours l’installation du Comité Régional d’Orientation de bpifrance Haute‐Normandie, véritable cœur de l’écosystème de l’action publique en Région. Une étape importante dans le suivi et la mise en place des politiques de soutien aux entreprises régionales.

Présidé par le Président de Région, Nicolas Mayer‐Rossignol, le Comité Régional d’Orientation a pour mission de se prononcer sur la cohérence des orientations stratégiques de bpifrance Haute‐Normandie avec la stratégie régionale de développement économique et les orientations stratégiques nationales. Le comité établira chaque année, en lien avec BPI‐Groupe, un rapport public présentant la mise en œuvre concrète, par territoire, des orientations de BPI‐Groupe.

Aujourd’hui bpifrance Haute‐Normandie, ça marche !

En 2012, c’est 654 millions de financement qui ont été attribués en Haute Normandie : 310 millions d’investissement , 118 millions de financement de trésorerie, 28 millions de financement pour des projets innovants, 198 millions de prêts garantis. Un bilan chiffré de l’action 2013 sera présenté lors du 2ème CRO qui se réunira au 1er semestre 2014.

Le gouvernement a fait de la bpi le bras armé du financement des PME. Guichet unique et dotée d’une enveloppe de 42 milliards d'euros, elle apporte une réponse plus simple au financement des entreprises au niveau des régions. L’antenne régionale de bpifrance permet une déclinaison locale des outils nationaux. Cette proximité avec les collectivités territoriales, au premier rang desquelles la Région, chef de file du développement économique, se traduit par la construction d’outils régionaux adaptés pour renforcer et optimiser le soutien accordé aux entreprises.

La Région est au rendez‐vous en optimisant ses interventions en faveur des entreprises, autour de quelques grands principes - simplifier, accélérer, gagner en efficacité - prévus au budget primitif 2014 de la collectivité :

‐ La mise en place d’une plateforme commune d’accueil pour traiter plus rapidement et efficacement les demandes (en s’appuyant notamment sur le portail HNNE créé par la Région).

‐ Le renforcement du Fonds Régional de Garantie. Ce fonds permet d’augmenter la quotité de garantie des prêts bancaires jusqu’à 70% (80% pour une création d’entreprise). Ce dispositif permet de financer des programmes d’investissement nécessaires à la création et à la transmission d’entreprises, le développement technologique et l’innovation, le renforcement de la structure financière des sociétés.

‐ Le dispositif « soutien PME – Emploi » sera amélioré dans un outil mutualisé avec la banque publique d’investissement et permettra d’accorder des prêts à taux bonifiés sans garantie au profit des PME et ETI rencontrant des difficultés conjoncturelles, tout en apportant la réactivité nécessaire.

‐ La création d’un fonds d’innovation unique et dédié est à l’étude pour accompagner les entreprises innovantes, permettant d’instaurer un « guichet unique » pour les projets innovants individuels et collaboratifs des PME et ETI de moins de 2000 salariés.

Dans un souci de simplification également, les aides à la création de la Région s’articuleront désormais autour de 2 dispositifs clairement ciblés :

‐ « Coup de pouce » : aide à la création/reprise de TPE de moins de 10 salariés (90% des entreprises), pour tout public, tout secteur d’activité en fonction du plan de financement du projet.

‐ « Contrat d’objectifs » : aide à la reprise des entreprises de plus grande taille et à potentiel, pour tout secteur d’activité.

La Région continuera également de s’appuyer sur un réseau de partenaires qui complète l’offre de financement des entreprises en création (prêts d’honneur d’Initiative France et du Réseau Entreprendre, microcrédit de l’ADIE, Haute‐Normandie Active, SIAGI, etc.

Composition du CRO: