Vie étudiante ne rime pas toujours avec indépendance en Haute-Normandie. En 2009, selon une récente note de l’INSEE, près de la moitié des étudiants demeurent chez leurs parents.
Un quart de ceux qui quittent le giron familial vit seul, 13 % en couple. Ils sont près d'un sur dix à choisir la colocation tandis que les communautés (cités universitaires, foyers, etc.) en accueillent 5 %.
L'âge explique le départ du domicile familial, plus que le sexe ou le fait d'avoir un emploi à côté de ses études. Plus de 60 % des étudiants vivent chez leurs parents à 18 ans, encore plus de la moitié à 20 ans, seulement un quart à 25 ans.
Les filles qui ont quitté le domicile familial vivent davantage en couple que les garçons : 15 % des étudiantes partagent leur vie avec quelqu'un contre seulement 9 % des étudiants.Près de la moitié de ceux qui vivent en couple, hommes ou femmes, cumulent un emploi avec leurs études, contre un quart pour les célibataires.
Les étudiants qui habitent seuls sont locataires dans plus de neuf cas sur dix. La grande majorité (83%) vit dans moins de 25 m². Un quart occupe des logements meublés ; ils sont un tiers en France métropolitaine.
Les étrangers résident plus souvent que la moyenne en cités universitaires ou en foyers : plus d'un cinquième des étudiants vivant en communauté sont étrangers, bien que ces derniers ne représentent que 5 % de l'ensemble des étudiants de la région.
Outre l'âge, le degré d'éloignement au lieu d'étude conditionne le départ de l'étudiant du foyer familial. Ainsi, le taux d'étudiants vivant chez leurs parents est élevé en Haute-Normandie, petite région en superficie, où Rouen tient une place centrale. Elle se situe à la cinquième place en France continentale, puisque seuls les étudiants des régions fortement urbanisées de l'Ile de France, du Nord-Pas-de-Calais, de Provence-Alpes-Côte-D’azur et de la Picardie restent davantage chez leurs parents.
Commentaires