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La commissaire européenne en charge des Droits fondamentaux, a présenté un premier bilan de l'application effective de la Charte européenne des droits fondamentaux depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, qui rend la Charte contraignante.
Le rapport de la Commissaire présente un bilan plutôt en demi-teinte, confirmé par les résultats d'un sondage réalisé la semaine dernière par le Médiateur européen, selon lequel 72% des Européens se disent aujourd'hui très peu au fait de la Charte.
Pour faire face à cette incompréhension, le rapport de la Commissaire vise à mieux expliquer la finalité et le champ d'application de la Charte, pour la rendre plus effective pour les Européens. Il rappelle ainsi que la Charte ne peut s'appliquer aux Etats membres que lorsqu'ils mettent en œuvre le droit de l'Union, mais qu'elle ne s'applique pas dans les situations qui ne concernent pas ce droit.
Toutefois, le rapport montre que les droits fondamentaux consacrés dans la Charte touchent de nombreux domaines pour lesquels l'Union européenne est compétente, et qu'ils doivent être obligatoirement pris en compte lors de l'élaboration et la mise en œuvre des politiques européennes. Parmi les exemples donnés figurent notamment l'utilisation de scanners corporels dans les aéroports et la gestion des frontières, qui doit se faire dans le respect des droits fondamentaux.
Rédigé à 08:38 dans Europe, Politique, social | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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A en croire certains, l’Euro serait à l’origine de tous nos maux, et sortir de l’Euro serait devenu LA solution. Erreurs ou affabulations prospèrent ! On est dans la culture ou la politique se réduit à la recherche de bouc émissaire, dans la haine de l’étranger, de ce qui nous est extérieur.
Il est vrai que certains à gauche, sans doute involontairement, en stigmatisant l’Europe ou le «plombier polonais » ont contribué à cette démarche. Certains peuvent douter de la survie de l’Euro, ce n’est pas pour autant qu’ils en souhaitent la sortie pour notre pays ; certains peuvent regretter les conditions de création de cette monnaie commune, ils n’en nient pas pour autant l’intérêt.
Ce n’est pas l’Euro qui crée les déficits. L’opinion l’a bien compris, comme les pays européens qui attendent pour rentrer dans la zone Euro : la monnaie commune est un facteur de solidarité, et c’est la politique économique qui l’accompagne qui n’est pas bonne ! Les Grecs, les Irlandais, les Portugais ne demandent pas à sortir de l’Euro, ils veulent une autre politique économique pour faire face à la crise, et c’est possible !
Sortir de l’Euro, outre ses difficultés techniques, provoquerait une dévaluation majeure de notre monnaie : on vendrait moins cher nos avions, mais plus chers nos matières premières, notre facture énergétique s’alourdirait… Notre dette prendrait aussitôt une ampleur encore plus considérable : les Etats les plus endettés devraient payer plus cher encore leurs emprunts auprès des marchés. En absence d’une monnaie commune, la spéculation aurait joué les devises européennes les unes contre les autres, diminuant encore la marge de manœuvre des autorités publiques.
Ceux qui manient de façon démagogique cette thématique ferait bien de ne pas jouer les apprentis sorciers, car ce serait les plus faibles qui une fois encore seraient les plus touchés. L'euro est un atout pour les pays qui l'ont adopté, mais reste fragilisé par l'absence de pilotage politique. La zone euro n'a pas réussi à mettre en place une véritable coordination des politiques économiques nationales: Une lacune à combler au plus vite. Voila les vrais sujets, ce n’est pas la sortie de l’Euro
Rédigé à 08:04 dans Economie, Europe, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Depuis plusieurs années, la politique régionale de la recherche s’est organisée en Haute Normandie, autour de ce que l’on appelle les GRR.
Les 6 Grands Réseaux de Recherche (GRR), structurés en 12 réseaux ou programmes, donnent une image forte et lisible du potentiel scientifique et technologique de la région Haute-Normandie:
- Énergie - Électronique - Matériaux (3 réseaux) EEM
- Chimie - Biologie - Santé (5 réseaux) CBS
- Sciences de l'Environnement - analyses et gestion des Risques SER
- Transport - Logistique - Technologies de l’Information TL-TI
- Végétal - Agronomie et Transformation des Agro-ressources VATA
- Culture et Société en Normandie
Chaque réseau comporte des laboratoires, des centres de transfert de technologie, des plateformes. Ces Grands Réseaux de Recherche représentent en Haute Normandie, près de 3 000 femmes et hommes, chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs et doctorants. Un Grand Réseau de Recherche (tout comme les réseaux de recherche, qui en sont la déclinaison opérationnelle) est constitué d’un ensemble d’équipes de recherche ou de technologies complémentaires qui met en œuvre les axes thématiques d’un programme scientifique sur 7 ans. Ce programme scientifique a reçu une expertise favorable au plan national.
L’objectif visé est de faire converger tous les moyens, de l’Europe, de l’État et de la Région, pour impulser à la recherche haut-normande une dynamique partenariale, avec des conditions de performance accrues, en lui permettant d’accroître les effectifs de chercheurs, d’ITA et doctorants à l’horizon 2013. On retrouve la, tout ce qui fait la force de ces GRR :
-La mise en commun des forces : parmi celles-ci figurent les équipements, qui sont regroupés et articulés en services communs. L’effet réseau fonctionne également pour atteindre des effets de seuils nécessaires pour monter des opérations de plus grande envergure, comme par exemple dans le domaine des nanosciences, l’acquisition ou des bâtiments Biologie-Biomédical B², Campus Intégration des Systèmes Electroniques , Extension du CERTAM, projet de Serres)
-La définition d’une stratégie concertée au sein de chaque GRR favorisant la pluridisciplinarité. A cet égard le GRR Sciences de l’Environnement et Risques est exemplaire, réussissant à associer des disciplines très nombreuses (biologie, chimie, géologie, économie, STAPS etc.) pour positionner la Seine et son Estuaire comme site atelier de référence.
- Une approche régionale au delà des limites des établissements, préfigurant les PRES, s'inscrivant dans les thématiques de référence en Haute-Normandie, industrielle (filières industrielles) ou à travers des grands sujets d’intérêt régional (environnement, La seine, le travail...)
- La possibilité de faire émerger des thématiques de recherche nouvelles, bien intégrées dans les réseaux constitués, ou entre ces réseaux et laissant une place aux programmes d’intérêt régional
-L’inscription, après expertise nationale, dans des programmes d’activités pluriannuels établis à l’échelle des grands réseaux et construits autour des thématiques clés,
- La création d’interfaces, aval et amont, pour gérer le continuum du fondamental à l’appliqué, en rassemblant des équipes et des thématiques de recherche fondamentale et plus appliquée (en lien avec les dispositifs de soutien à l’innovation ou l’agence de l’innovation, Seinari). Le GRR Energie, Electronique, Matériaux peut être cité à titre d’exemple du continuum permanent entre la recherche fondamentale et ses applications, grâce notamment à des centres de transfert de technologie qui jouent leur rôle d’interface et à des filières industrielles organisées (ex : le Label Carnot, le pôle de compétitivité Moveo...)
Chaque année, près de 100 projets, de dimensions diverses sont menés dans le cadre des GRR et de leurs thématiques grâce à la volonté et au soutien financier de la Région Les GRR se structurent avec une coordination administrative et scientifique, un Comité scientifique représentatif des axes thématiques et des partenaires principaux du GRR, un Comité d’orientation/pilotage , des ateliers, séminaires thématiques ou toute autre forme de rencontre entre les partenaires du GRR. Les partenaires du GRR (laboratoires et centres de recherche et de technologie, publics principalement, mais aussi privés et entreprises) proposent et discutent ainsi des projets/actions à réaliser afin de mener à bien les objectifs scientifiques du GRR.
Rédigé à 07:38 dans Economie, Politique, Région, Université/recherche | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les agences de notation ont mis à bas la souveraineté des Etats en matière financière. Les sondages sont-ils en train de mettre à bas la souveraineté des partis politiques dans le processus de désignation des candidats ?
J’ai évoqué ici même le livre sur La démocratie Internet par Dominique Cardon , insistant sur le fait qu’internet élargit formidablement l’espace public et transforme la nature même de la démocratie.
Chacun perçoit bien, avec l'actuelle pré-présidentielle française, que les sondages changent la donne de façon significative. Bien davantage, avec Internet, la réalisation de sondages va s'accélérer, se démultiplier.
C'est la prochaine "révolution" de la démocratie locale et probablement dès 2014. Des échantillons locaux vont permettre la réalisation moins coûteuse d'enquêtes, donc leur réalisation de façon accélérée.
Pour ces raisons, allons-nous vers une gouvernance généralisée des sondages, aujourd'hui sur le plan national et demain sur le plan local ? C'est le sujet traité par la nouvelle lettre d’expriméo
Rédigé à 09:53 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En ce lendemain des élections cantonales, il faut d’abord remercier les électeurs qui se sont déplacés, et qui ont renouvelé leur confiance dans les candidats de la gauche. Mais il faut reconnaitre que si la chute de l’UMP, due à la scandaleuse politique de Sarkozy, est favorable au Parti Socialiste, les partis dits de « gouvernement » ont des raisons de s’interroger, et le Parti Socialiste doit encore se "faire désirer".
- Pourquoi tant d’électeurs s’abstiennent ils ? Ils ne se retrouvent plus dans le jeu politique ; ils ne voient plus de raison de se déplacer pour choisir ? Ils ont l’impression que le jeu démocratique se fait sans eux ? Comme le dit Ségolène Royal : « Ils expriment une fatigue profonde à l’égard des méthodes politiques inefficaces et injustes. »
- Pourquoi tant d’électeurs, à partir sans doute, pour beaucoup, des mêmes raisons, votent Font National ? On sait ce qu’est le Front National, et rien ne peut se faire avec lui, mais tous les électeurs du Front National ne sont pas des racistes ! Mais ils font le "pas" : « volonté » d’en découdre avec le système sur le plan économique et social ? volonté de « vengeance » avec un système politique dont ils se sentent exclus ? Volonté de trouver des « boucs émissaires « à leurs difficultés ?
Lorsqu’on voit les ravages de la crise dans la plupart des pays d’Europe, les difficultés de la plupart des gouvernements en place, qu’ils soient de droite ou de gauche, il y a urgence : la gauche doit préparer sérieusement, s’il en est encore temps, une vraie alternative pour 2012 ! Faute de quoi une victoire « par défaut », serait rapidement source de désillusions !
Rédigé à 09:58 dans Europe, Politique, Présidentielles | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Très bon résultat de la gauche à Déville, mais une participation qui est restée au niveau du premier tour
Nombre d'inscrits : 7007
Nombre de votants : 2574 soit 36,73 % de participation
Exprimés : 2368 et Blancs ou nuls : 202
Exprimés | En % | |
LEAUTEY (Gauche-PS) | 1769 | 74,70% |
FLAVIGNY(Droite-UMP) | 599 | 25,30% |
Pour mémoire au 1er tour : Votants : 2569 soit une participation de 36,66%
Exprimés | En % | |
LEAUTEY (PS) | 1077 | 42.89 |
TALEB (Verts) | 301 | 11.99 |
GEST(PC) | 198 | 7.89 |
GAILLARD (FN) | 599 | 23.86 |
FLAVIGNY(UMP) | 336 | 13.38 |
Rédigé à 19:10 dans Actualité, Déville lès Rouen, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Le groupe Spinelli associe un certain nombre de personnalités autour de Jacques Delors et Daniel Cohn-Bendit, mais aussi d’un certain nombre d’intellectuels, et «organise régulièrement des "Conseils européens fantômes" à la veille des "vrais" sommets des chefs d’Etat» en militant pour que «l’Union européenne s’engage de façon plus "proactive" dans de grands dossiers comme l’infrastructure, l’éducation, la recherche scientifique ou encore la transformation écologique de l’économie européenne».
Face aux échecs de la méthode intergouvernementale, il faut suivre « une autre méthode, la méthode fédérale et communautaire dans laquelle c'est la Commission européenne, contrôlée par le Parlement européen, qui organise cette gestion économique de la zone euro et de l'UE». Là où le Conseil européen est «un peu le syndicat des intérêts nationaux», le groupe Spinelli entend être «le syndicat des intérêts européens »
L'un de ces conseils fantômes était organisé juste avant, le sommet de l'Union démarrant ce jeudi 24 mars à Bruxelles. Les membres du groupe ont jugé que le pacte pour l'euro intervenait «trop peu, trop tard». Il a proposé un "Plan d’action européen pour le futur", dans les domaines des infrastructures, de la recherche scientifique et de la transformation écologique de l'économie européenne, qui pourrait se monter à 4000 milliards d’euros en 10 ans et serait financé par l’émission d’obligations européennes. Le retour de la croissance et de la stabilité dans la zone euro ne se fera pas uniquement grâce à des mesures de discipline financière, mais nécessite une politique « offensive » sur les investissements.
Au plan international, le Groupe considère que l’Union a "violé le traité" de Lisbonne et notamment son article 34, qui stipule que la Haute représentante organise la coordination de l’action des pays membres au sein des organisations internationales. Les différences de votes européens au Conseil de sécurité sur l’intervention en Libye sont donc "hautement absurdes".
Avant les conseils, Ce réseau de personnalités, lancé en septembre 2010, organise régulièrement des "Conseils européens fantômes" à la veille des "vrais" sommets des chefs d’Etat. Et leurs conclusions sont généralement peu clémentes : "Les Vingt-Sept font fausse route", "Le projet européen va droit dans le mur" ou encore "L’Union s’est rendue ridicule".
Rédigé à 09:23 dans Economie, Europe, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le FN voudrait se présenter comme un parti neuf. ll voudrait faire oublier qu'il a déjà été aux affaires dans les années 90 dans plusieurs villes, qu'il a présenté comme ses «laboratoires»: Vitrolles, Marignane, Toulon, Orange en particulier. Retour en arrière sur les villes où le FN a été au pouvoir, et le désastre qui l'a accompagné pour tous ceux qui y habitaient et qui a contribué à son recul provisoire.
Ils disent: «défendre les emplois des Français» mais ils font fuir les entreprises et les emplois .En quelques mois de mandat à Vitrolles, ce sont près de 10% des entreprises qui ont quitté la ville. La présence du FN a terni l'image de la ville, en particulier auprès des entreprises travaillant à l'export. Les menaces de taxes supplémentaires sur les entreprises embauchant des salariés étrangers ont également nuit à l'implantation d'entreprises. Résultat: moins d'emplois pour les Vitrollais.
Ils disent: «L’argent public est dilapidé» mais ils gaspillent l’argent des contribuables .A Toulon,...
Rédigé à 07:46 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le vieillissement de la population conjugué à l’affaiblissement des solidarités familiales, lui-même lié au travail des femmes et à l’urbanisation croissante, font de la prise en charge de la dépendance des personnes âgées un problème commun à tous les pays européens. C'est une question souvent évoquée dans cette campagne des cantonales, compte tenu des missions du département en ce domaine.
L’analyse de la manière dont six d’entre eux traitent ce problème (Allemagne, Angleterre, Danemark, Espagne, Italie et Pays-Bas) illustre la diversité des solutions possibles. L’Allemagne et l’Espagne ont mis en place des dispositifs spécifiques et globaux de prise en charge de la dépendance, à la différence du Danemark, où les prestations des services sociaux locaux ont progressivement évolué pour tenir compte des besoins de la population vieillissante.
L’Angleterre, l’Italie et les Pays-Bas établissent une distinction entre les soins et les autres prestations dont les personnes en perte d’autonomie ont besoin, les premiers relevant du système de santé et les secondes étant fournies par les collectivités locales.
C’est à ces questions qu’essaie de répondre Florence Kamette dans une note récente pour La Fondation Robert Schuman
Rédigé à 07:26 dans Europe, Politique, social | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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