Le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) s'impose désormais à tous comme une évidence : aucune entreprise ne peut ignorer sa responsabilité à l'égard de la société dans son ensemble. Jusqu'à maintenant cantonnée à un rôle de promotion de normes et d'engagements non contraignants, la RSE doit changer d'échelle pour faire réellement prévaloir les droits et les devoirs des acteurs de l'entreprise.
Marc Dupuis, président de l'association "Démocratie et Entreprises", William Bourdon et Yann Queinnec, respectivement président et responsable R&D de l'association Sherpa et Léna Quer-Riclet s'associent à Terra Nova pour faire des propositions visant à contribuer à un développement économique plus juste et harmonieux. Les personnes et l’environnement sont trop souvent les victimes des activités des multinationales européennes, en particulier dans les pays du Sud. Certes, celles-ci peuvent avoir un impact positif comme la création d’emplois, mais l’absence de cadre réglementaire adapté à la mondialisation ne permet pas d’établir leurs responsabilités et d’obtenir réparation des préjudices.
Aucune organisation, qu’elle soit publique ou privée, ne peut aujourd’hui ignorer leur rôle à l’égard de leurs parties prenantes directes (salariés, actionnaires, fournisseurs, clients), ni leur responsabilité à l’égard de la société dans son ensemble. La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est censée traduire cette prise en compte du développement durable dans la stratégie des entreprises, que ce soit en matière environnementale, sociale ou économique.
La campagne « Des Droits pour Tous, des Règles pour les Multinationales !», coordonnée au niveau européen par la Coalition Européenne pour la Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises (ECCJ), est portée en France par le Forum Citoyen pour la Responsabilité Sociale des Entreprises (FCRSE) et le CRID dans le cadre se sa campagne « Une seule planète ».
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