9.000 délégués de 185 pays sont réunis jusqu'au 12 décembre pour la 14è conférence des Nations unies sur le changement climatique. En décembre 2007, la conférence de Bali avait arrêté une "feuille de route" devant mener les 192 Etats signataires de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNNUCC) à la conclusion, fin 2009, de nouveaux engagements contre l'effet de serre. Des engagements renforcés et élargis afin d'inclure les Etats-Unis et les grandes économies émergentes, dont la Chine, devenue premier pollueur mondial.A ce jour, seuls les 37 pays industrialisés (tous, sauf les Etats-Unis) qui ont ratifié le Protocole de Kyoto sont soumis à des contraintes de réduction de leurs émissions polluantes sur la période 2008-2012.
L'objectif est de conclure, fin 2009 à Copenhague, un accord global ambitieux afin d'enrayer le changement climatique, malgré le difficile contexte de crise financière.
Parallèlement le Parlement européen a débattu récemment du paquet « Énergie/climat », en
session plénière. André Piebalgs, commissaire à l'énergie, a annoncé qu'un accord entre le Parlement, la Commission et le Conseil, était imminent. Les groupes politiques ont pour la plupart jugé urgent de
parvenir à un accord lors de la plénière du 17 décembre prochain. Selon Stavros Dimas, commissaire à l'environnement, il en va de la « crédibilité » de l'UE au plan international d'adopter le paquet « Énergie/Climat » avant la fin de l'année. Peu de questions sont encore en débat. Selon M. Borloo, l'architecture d'ensemble et les objectifs nationaux sont « très largement partagés », mais des divergences demeurent, notamment sur la directive « ETS » (qui vise une refonte du système d'échange de quotas d'émission en l'étendant à l'industrie et aux fournisseurs d'énergie).
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