Ma responsabilité, dit Nelly Kroes, Commissaire européen à la Concurrencedans, dans un article de la Tribune, est de m'assurer que l'apport d'argent public aux entreprises en difficulté soit encadré et maîtrisé. Pour éviter que l'argent du contribuable ne confère un avantage injuste aux établissements bancaires, la Commission a publié une liste de recommandations à l'intention des États membres. Les plans de sauvetage des banques sont des aides d'État, car ils impliquent une injection de fonds publics dans des entreprises privées ou des garanties pour celles-ci. Notre recommandation indique que les plans de sauvetage doivent être temporaires et clairement définis; leur étendue doit être limitée et la nationalité ne peut constituer un critère de sélection des bénéficiaires. Les actionnaires ne doivent pas non plus bénéficier du soutien public au détriment des contribuables et recevoir des profits excessifs.
Nous avons déjà approuvé les plans de sauvetage de plusieurs banques : Bradford and Bingley, Northern Rock (Royaume Uni),), Roskilde Bank (Danemark), Hypo RE, IKB, Sachsen LB et WestLB (Allemagne). Nous sommes aussi en train de finaliser notre analyse du sauvetage de Fortis en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas et de son intégration avec ABN-Amro d'un côté et BNP Paribas de l'autre, et celle du sauvetage de Dexia en Belgique, au Luxembourg et en France. Nous analysons aussi les plans d'une dizaine d'autres pays, y compris la France et l'Allemagne. Après le sauvetage, il faudra passer à la restructuration des banques qui ont bénéficié des soutiens publics http://www.latribune.fr/opinions/20081024trib000272078/pas-de-cheque-en-blanc-pour-les-financiers-.html
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