Réunis à Marseille, à l’occasion du 6ème Forum Mondial de l’Eau le 16 mars prochain, les représentants d’organismes de bassin de fleuves, de lacs ou d’aquifères, de différentes parties du monde, devraient adopter le « Pacte Mondial pour une meilleure gestion des bassins », en vue de développer la gestion intégrée et solidaire des ressources en eau, à l’échelle des bassins nationaux, régionaux et transfrontaliers et répondre aux défis que doit affronter notre planète.
En tant que Président du syndicat du SAGE du Cailly-Aubette-Robec, je m’inscris pleinement dans cette double perspective, de bassin versant qui transcende les territoires administratifs, et de gestion globale de l’eau.
Nos efforts doivent en effet permettre à la fois de lutter contre les catastrophes naturelles, de satisfaire de façon fiable les besoins des populations urbaines et rurales en eau potable, afin d’améliorer l’hygiène et la santé et prévenir des épidémies, d’assurer la suffisance agroalimentaire, de développer l’industrie, la production énergétique, le transport par voie d’eau, le tourisme et les loisirs, de prévenir et de combattre les pollutions de toutes natures, afin de préserver les écosystèmes aquatiques, soutenir la production piscicole, et de façon plus générale préserver la biodiversité des milieux liés à l’eau.
Tous ces enjeux ne peuvent plus être abordés de façon sectorielle ou localisée, ni séparément les uns des autres. Il est impératif d’introduire et/ou de renforcer les formes nouvelles de gouvernance des ressources en eau recommandées, d’ores et déjà, à Dublin (1991), Rio (1992), Paris (1998), La Haye (2000), Johannesburg (2002), Kyoto (2003), Mexico (2006) et Istanbul (2009).
Il convient d’harmoniser les politiques et les législations, pour favoriser, notamment, la création et le renforcement d’organisations appropriées de bassin, notamment par la mise en œuvre de programmes régionaux d’intérêt commun indispensables à l’amélioration de la gestion des ressources en eaux souterraines et superficielles à l’échelle des bassins.
Il est nécessaire de créer ou de renforcer les financements dédiés à la gestion des ressources en eau et des milieux aquatiques et d’une façon générale du « grand cycle » de l’eau, La création et le renforcement de commissions internationales, d’autorités ou autres organismes de bassin transfrontaliers facilitent le dialogue, la coopération, l’échange d’information et la mise en oeuvre des actions et projets communs, permettant de partager les bénéfices, d’anticiper l’avenir et de prévenir des conflits potentiels entre les acteurs concernés.
Ce « Pacte Mondial pour une meilleure gestion des bassins », exprime la volonté d’agir dès maintenant , pour
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