La proposition de François Hollande en faveur d’une modulation du quotient familial a suscité à droite une levée de boucliers, la gauche se voyant accusée de mettre en péril la politique familiale à la française. Pour comprendre la centralité de cette thématique, il faut remonter à l’entre-deux-guerres et à la mobilisation des associations natalistes et familialistes.
C’est ce que fait Virginie De Luca Barrusse, professeur de démographie à l’université de Picardie dans une note pour la Vie des idées.
Il devrait être possible aujourd’hui de débattre de la politique familiale, de son contenu, mesure par mesure, et de hiérarchiser des objectifs variés, allant de la promotion de la natalité à la justice sociale, en passant par la condition féminine et la prise en compte de la multiplicité des situations familiales.
Il devrait être possible d’observer les expériences européennes sans considérer la politique familiale à la française comme un modèle du genre. Au fond, c’est le sens même de la politique familiale aujourd’hui qui mériterait d’être discuté. Sans crier au loup.
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