La crise aujourd’hui, quelles qu’en soient les formes, immobilières, financières, économiques, sociales, montre à l’évidence que les marchés non régulés, sont rapidement déstabilisés, et n’ont aucune vision de long terme.
Il ne s’agit pas de refuser le marché mais de le réguler, et le rôle de la puissance publique est essentiel. Pour autant cette revalorisation de la puissance publique ne doit pas signifier le retour au « tout Etat», à l’omniprésence de la loi, ou au protectionnisme. Dans un contexte de globalisation, de crise environnementale…le retour de la puissance publique doit être,au delà du rôle nécessaire de l’Etat et de la loi :
- Plus de décentralisation car la Région est le bon échelon pour l’innovation, la création d’entreprises…
- Plus d’Europe et de régulations internationales : face à des marchés mondialisés, il faut des règles mondiales !
- Plus de négociation sociale pour modérer l’uniformisation de la loi
Rien ne serait pire pour une gauche moderne de considérer que la crise actuelle doit conduire aux recettes d’avant 1981 !! C’est un des enjeux actuels pour les Socialistes lors de leur prochain congrès , face de à une conjoncture qui montre les échecs du libéralisme, de proposer une alternative crédible, en phase avec notre temps !
Qui a dit :
« Il parait malvenu d’augmenter les taxes sur les stocks options si l’on veut lutter contre ce phénomène de délocalisation,d’autant plus que,comme les personnes, les entreprises sont libres d’installer leurs sièges sociaux où elles veulent. Si le niveau de taxation sur les stocks options devenait dissuasif, ce serait une faute »
Laurent FABIUS , Libération du 14 avril 2000
Rédigé par : pierre | 25 octobre 2008 à 17:18