Lors de l’examen de la loi dite de modernisation de l’économie, on pouvait craindre que la réforme des règles d’implantation et d’agrandissement des grandes surfaces aurait t des conséquences graves sur l’économie ainsi que sur les modes de vie et de consommation.
Force est de constater que la mise en œuvre ubuesque de ces dispositions par le gouvernement apporte confirmation de ces craintes en les aggravant de manière significative.
En pleine crise, le gouvernement a choisi de conforter les privilèges de la grande distribution : en effet tout commerce qui veut s’étendre de 1000 m2 quelque soit sa surface initiale n’a plus besoin d’autorisation. En d’autres termes, on institutionnalise l’extension commerciale et le règne des monopoles.
Alors que toutes les études montrent la destruction d’emplois liée au développement des grandes surfaces en lieu et place des commerces de proximité, il ne s’agit là que d’une première étape d’une économie dérégulée : après l’extension des grandes surfaces, l’ouverture dominicale est d’ores et déjà programmée par le gouvernement.
C’est ainsi tout le tissu commercial de proximité qui est sacrifié dans un choix de société contraire à la cohésion sociale.
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