Avec la mise en place de son baromètre régional des conditions de travail, la Haute Normandie fait figure de pionnière. Elle est la première région à se doter d’indicateurs territoriaux sur le sujet. Le dernier numéro de la revue Travail et Changement, éditée par l’ANACT, fait un focus cet outil d’analyse développé par l’ARACT de Haute Normandie, avec le soutien de la Région.
Le foisonnement des indicateurs mis en place dans les entreprises est un indéniable gage de leur bonne foi dans leur tentative d’aborder la qualité de vie au travail. Mais cette multitude est aussi révélatrice d’un manque de cohésion à l’échelle nationale. L’Anact s’est donc essayée à réunir les plus utiles et incontournables de ces indicateurs, regroupés en quatre grandes familles dessinant les contours d’un indice, le CSE…
Avec l’ARACT il est fait un pas supplémentaire avec des indicateurs territoriaux. Ils sont douze, pratiques, concrets, choisis et définis par les partenaires sociaux pour fournir une photographie inédite: celle de la qualité de vie au travail en Haute-Normandie.
A partir de cette liste des douze indicateurs territoriaux des conditions de travail, discutés et élaborés ces trois dernières années par le conseil d’administration paritaire de l’Aract découle une enquête sous la forme d’un questionnaire conséquent soumis à 2100 salariés répartis sur les treize bassins d’emploi de la région. Pour élaborer cette liste, le conseil d’administration s’est fait accompagner par un collège d’experts d’horizons scientifiques divers : sociologie, médecine du travail, statistiques,….
Les premiers résultats sont présentés, le 30 novembre au conseil régional à Rouen, dans le cadre de la Xème édition de la journée l’Observatoire régional des pratiques sociales, autre innovation paritaire de Haute-Normandie (voir Travail&changement n° 331 Page 4) . Un vrai outil d’aide à la décision qui pourra s’enrichir de travaux ultérieurs par des comparaisons avec d’autres territoires ou dans un suivi dans le temps
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