Cathel KORNIG et François MICHON viennent de réaliser une synthèse intéressante de ce que l’on appelle les Formes Particulières d’Emploi. Il s’agit de la contribution française à une enquête comparative internationale dirigée par le Japan Institute for Labour Policy and Training (Tokyo). Il dresse un bilan des connaissances, des analyses et des débats sur la question de ces Formes particulières d'Emploi, auquel est joint une bibliographie assez complète.
En France, les FPE regroupent généralement : l’intérim, les contrats d’apprentissage, les emplois ou contrats temporaires (sur contrat à durée déterminée), y compris les emplois aidés et on y ajoute le plus souvent les emplois à temps partiel, qu'ils soient sur contrat à durée indéterminée ou sur contrat à durée déterminée.
Les expressions « emplois atypiques » ou « formes particulières d’emploi » (FPE) peuvent être considérées comme l’équivalent français de l’expression anglaise « non-regular employment ». Elles servent en France à souligner que certaines relations d’emploi s’écartent de ce que le Code du Travail français érige en norme contractuelle, à savoir l’emploi salarié à plein temps et sur contrat à durée indéterminée. Cela ne signifie en aucun cas que ces FPE ne sont pas règlementées par la loi française.
Sur 26 millions d’emplois en 2008, 10,5% était des emplois non salariés, 77,5% des CDI et 12,2% des Formes Particulières d’Emploi, soit environ 3,2 millions d'emploi de ce type.
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