Philippe Urfalino définit une règle de décision originale qu’il nomme le « consensus apparent », distincte à la fois de l’unanimité et du vote. Il explique en quoi la mise en évidence de cette règle permet de mieux comprendre et décrire les mécanismes d’arrêt des décisions collectives.
Philippe Urfalino, sociologue et politologue, est directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS. Ses recherches ont porté sur les politiques culturelles (L’invention de la politique culturelle, 1996), les marchés pharmaceutiques (Le grand méchant loup pharmaceutique. Angoisse ou vigilance, 2005), et plus récemment sur la délibération et les décisions collectives.
la Vie des idées l’interroge ici sur plusieurs questions :
• Qu’est-ce que le consensus apparent ?
• Quelles sont les conséquences de la mise en évidence du consensus apparent pour la théorie des décisions collectives ?
• Est-ce que le consensus apparent et le vote épuisent les formes possibles d’arrêt des décisions collectives ?
• Le consensus peut-il remplacer officiellement le vote ?
• Quels sont les avantages et les inconvénients du consensus apparent si on le compare au vote ?
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