La loi reconnaît la précarité énergétique comme une difficulté à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. Dans tous les cas, le ménage doit alors faire des arbitrages : se chauffer au risque d’impayés ou ne plus se chauffer et subir les conséquences du froid sur sa santé, son logement, sa vie sociale.
Ainsi, selon une note récente de l'INSEE, 3,8 millions de ménages de France métropolitaine ont un taux d’effort énergétique supérieur à 10 % de leur revenu tandis que 3,5 millions déclarent souffrir du froid dans leur logement. Les ménages modestes sont surtout exposés au froid car ils cumulent des contraintes financières et un habitat peu performant. 621 000 ménages souffrent des deux formes de précarité.
Sommaire
• Plus d'un ménage modeste sur cinq déclare souffrir du froid dans son logement
• Avoir froid ou dépenser beaucoup pour se chauffer : deux populations différentes
• Inconfort thermique : raisons financières, installation de chauffage défectueuse ou insuffisante
• L’inconfort thermique des logements anciens
• Le type de chauffage est déterminant dans la sensation de froid
• Les locataires qui ne peuvent pas choisir leur source d’énergie sont les plus pénalisés
• Les familles monoparentales, les inactifs et les chômeurs les plus exposés au froid
Encadré • qu'est ce que la précarité énergétique?
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