C’était hier, à la médiathèque Anne Frank, qu’était présenté l’ouvrage sur l’ancienne filature De Ménibus. Réalisé par Philippe Ruc et l’association « Déville d’hier, Déville d’aujourd’hui, » en collaboration avec le groupement des écrivains conseils, ce livre fait suite à un appel à témoins qui avait été lancé lors de l’exposition sur l’ancienne filature à la médiathèque en 2009.
« Usine en mémoire » retrace le quotidien du travail dans cette filature, aujourd’hui disparue et remplacée par des logements et des commerces en bordure du Cailly. Déville est une ville qui se transforme mais n’est pas une ville nouvelle ; nous sommes très attachés à garder les traces de ce passé industriel qui a « construit » notre ville.
Nous le gardons en rénovant certains bâtiments comme la Halle du Pont Roulant, ou le Logis. Nous discutons avec nos partenaires, pour en conserver l’essentiel, lorsque ce domaine relève du domaine privé : maison Flaubert conservée dans la nouvelle résidence Flaubert, Cheminée en briques de Vallourec, Roue Tifine en limite de commune, Plaque marquant la présence du peintre impressionniste Joseph Delattre…
Nous redonnons des traces visibles en dénommant la nouvelle rue de la zone d’activité « Valentin Rawles » du nom du filateur Anglais, un des premiers à utiliser la puissance de l’eau, ou…. avec des ouvrages comme celui-ci sur la filature De Ménibus. Beaucoup de rues, par leur nom, portent les races de ce passé et nous essayons d’en marquer la signification sur les plaques.
On sait d’autant mieux ou l’on va, que l’on sait d’où l’on vient ! Mais ce devoir de mémoire industrielle est aussi la, pour montrer l’importance de l’industrie pour nos territoires, notre pays, hier et aujourd’hui !
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