L'enseignement supérieur et la recherche, assurément des secteurs prioritaires, sont choyés par le budget 2011 à en croire les annonces. En effet, en accord avec la promesse du candidat Sarkozy, 1,8 milliards d'euros viendraient s'ajouter chaque année à la Mission Recherche et Enseignement Supérieur (MIRES).
Mais le diable est dans les détails : une lecture attentive des éléments de financement démontre une stagnation de ce budget, à l'exception de l'enseignement privé catholique qui bénéficie d'une augmentation budgétaire de 22 %.
Les créances de crédits impôt recherche (CIR), l’Opération Campus, la confusion entre les autorisations d’engagement et les crédits de paiement ... participent à une véritable opération d’enfumage !
L'honnêteté et la transparence faisant défaut, le Parlement doit prendre ses responsabilités pour dénoncer ces annonces insincères. En attendant cette note de Terra Nova essaie de contribuer à la clarté.
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