Comment, à l’âge de la mondialisation, écrire une histoire ouverte sur le monde, sur ses échanges, ses circulations et ses rencontres ?
Un numéro spécial de la Revue d’histoire moderne et contemporaine consacré à l’« histoire globale » et aux « histoires connectées », constate à nouveau cette tendance, en France, au confinement de l’histoire au sein des frontières de l’État-nation et de l’hexagone en particulier. Bernard Thomann essaie dans une note de la vie des idées de rendre compte de ces préoccupations.
L’« histoire mondiale » a pour objectif de « dépasser le compartimentage national des recherches historiques, pour saisir tous les phénomènes qui excèdent les frontières étatiques ». L’histoire globale correspond bien évidemment aussi à un besoin de connaissance stimulé par le thème aujourd’hui récurrent de la « globalisation ».
J’avais déja évoqué dans une précédente note l’histoire de la France globale.
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