Les adhérents du PS sont amenés à se prononcer sur un certain nombre de propositions sur la «rénovation ». Deux sujets dominent principalement.
Sur le Cumul des mandats, je me suis exprimé ici, dans un billet « Combat pour le non cumul : opportunité ou risque d’un piège » , et j’évoquais quelques temps après, les « risques de se tirer une balle dans le pied ». Je n'y reviens pas. J’ajoute simplement qu’il n’est pas nécessairement sain d’alimenter une suspicion permanente sur les élus, et que la clarification des compétences entre nos institutions nationales et locales, reste à faire à gauche, si on veut parler du cumul.
Par ailleurs la question du cumul ne devrait elle pas aussi concerner les fonctions politiques : par exemple, les fonctions de Premier secrétaire, nationale ou fédérale, ne sont elles pas des fonctions à plein temps ? Mais il est vrai que les propositions de rénovation du parti, ses modes de fonctionnement, de travail, de décision, sont quasi inexistantes : les militants restent bien oubliés !
Sur les primaires, je les ai soutenues ici même il y a longtemps, comme démarche d’ouverture, de rassemblement de la gauche. Mais aujourd’hui peut on raisonnablement attendre l’automne 2011 pour désigner notre candidat(e) aux Présidentielles. Avons-nous vraiment tiré les leçons de la campagne de 2006-2007, et des conditions de désignation de Ségolène Royal ?
Croit on que moins de six mois avant les élections, nous pourrons «installer» notre candidat sur une dynamique programmatique, de rassemblement, alors qu’il faudra « cicatriser » les inévitables plaies d’un débat entre les candidats à la candidature, trancher les questions de programme, d’équipe de campagne. Nous ferons cette désignation sous la pression de nos adversaires de droite ou de nos concurrents de gauche qui, eux, auront déjà leur candidat !
Regardons ce qui se passe en Europe : les travaillistes après leur défaite se posent dès maintenant la question de leur leader pour la prochaine étape ? il en est de même en Espagne, en Allemagne..
Le calendrier qu’on nous propose n’est pas de nature à nous mettre dans les meilleures conditions pour gagner 2012 ! C’est je le crains, l’assurance d’un bazar organisé ! Je ne peux m’y résoudre, et c’est pourquoi pendant qu’il est encore temps, je dirais Non à ces propositions !
Je pense qu'il est urgent de choisir le candidat pour une autre raison : Enfin les socialistes parleront d'un projet et non de guéguerre entre éléphants. C'est du moins, l'image qui sera donnée aux français...
Rédigé par : LGV | 17 juin 2010 à 16:17
je ne comprends pas que les responsables Socialistes ne voit pas cette évidence que vous évoquez ! comment attendre le dernier moment pour désigner son candidat? c'est le meilleur moyen de perdre! c'est ce que veulent les Socialistes ?
Rédigé par : John | 18 juin 2010 à 10:49
@LGV
Vous avez raison : les Socialistes attendent , espérant que l'opinion décidera pour eux, sans le décider completement ; et après il n'y aura plus que la "guerre des chefs"!
Rédigé par : Victor | 18 juin 2010 à 17:50
On voit bien ou est la manip : on attends que DSK soit libre , et bien allez voir :
http://www.mediapart.fr/club/blog/sandrinepias/180610/dsk-en-eaux-troubles-soutenir-sarkozy-court-circuiter-royal
Rédigé par : André | 18 juin 2010 à 18:42
Oui, mille fois oui. Il faut désigner le candidat au moins 1 an avant l'élection. Octobre 2010 prochain serait très bien
Rédigé par : Legouy | 19 juin 2010 à 15:14
@Dominique
Je partage totalement ton analyse. On ne sort pas de terre en 6 mois !
Rédigé par : Denis | 20 juin 2010 à 09:43