Le contexte de crise et de difficultés des collectivités territoriales, l’évolution des modes de vie de nos concitoyens qui ne « s’enferment « plus dans les limites anciennes des commune, font que nous devons construire une grande communauté d’agglomération de Rouen.
C’est d’abord un élément de sécurisation des finances de nos communes face à des difficultés économiques dont aucune n’est à l’abri.
C’est nécessaire pour mieux organiser notre territoire, éviter que nos grandes agglomérations ne se déploient de manière tentaculaire, mitant les espaces naturels et les espaces agricoles, et construire le développement urbain autour des transports en commun.
C’est nécessaire pour mieux organiser le soutien au développement économique et développer l’attractivité de notre territoire pour attirer de nouvelles entreprises. L’activité touristique ne prendra un nouveau départ que si elle est portée à cette échelle. Les grandes zones d’activité ne peuvent mises en œuvre par des communes isolées : on l’a vu pour le Madrillet, on le voit aujourd’hui pour la plaine de la Ronce sur les plateaux nord
C’est nécessaire pour mutualiser les moyens mis en œuvre pour que les grands événements culturels et sportifs puissent, au-delà de la région, mais aussi au-delà du pays, rayonner dans toute l'Europe.
Bref c’est nécessaire pour faire ce qu’une commune seule ne peut pas faire.
Pour autant en effet, la commune reste un échelon de proximité indispensable (les grandes villes recréent toujours avec difficulté des instances de quartiers pour porter cette proximité !). Elle reste un échelon utile pour gérer de l’accompagnement social pour la jeunesse, pour nos aînés, pour les familles, pour les services administratifs du quotidien, pour les écoles, pour accompagner nos associations, pour gérer l’environnement urbain (refaire une rue, un trottoir, un espace vert …) bref pour faire mieux ce que les trop grandes structures font mal.
Le périmètre d’une telle agglomération peut toujours être critiqué : il est ainsi dommage que des communes comme Saint Jean du Cardonnay ou la Vaupalière ,à l’entrée immédiate de Rouen , qui accueillent de nombreuses activités économiques venant de Rouen, ne s’inscrivent pas dans cette logique. Les limites administratives sont faites pour évoluer. Il ne faut pas attendre indéfiniment pour agir.
Voila pourquoi je pense que les évolutions en cours de l’agglomération de Rouen sont positives pour tous ses habitants
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