Ces dernières semaines le débat sur l’eau a surtout porté sur le mode de gestion de la production et de la distribution de l’eau : L’agglo doit elle tout faire elle-même (gestion directe) ou doit elle, pour un certain nombre d’opérations, faire appel à des prestataires privés dans le cadre de marchés publics (régie contrôlée). Pour l’usager les conséquences portent surtout sur le service rendu et le prix de l’eau. Dans les deux cas c’est la collectivité qui fixe le prix et assure le contrôle du service et des investissements.
Mais cette question, qui est maintenant tranchée, ne doit pas cacher d’autres enjeux peut être plus importants encore :
- la qualité de l’eau, qui passe par la protection des captages, et un contrôle strict des infiltrations dans le sol ; nous avons entre autres mis en place un club des goutteurs d’eau pour nous aider sur l’aspect particulier du goût
- la sécurité des approvisionnements, ce qui suppose une bonne interconnexion des sources et donc des investissements importants pour les relier entre elles
- la lutte contre les inondations qui suppose de aménagements importants, des changements dans certaines pratiques agricoles, et un respect strict des règles d’urbanisation
- une démarche d’assainissement des eaux usées quelqu’en soit l’origine, industrielle, assainissements individuels…, qui suppose aussi des stations d’épuration performantes
L’énergie des responsables publics doit être tournée vers tous ces aspects, sans en privilégier un seul, car c’est bien une politique globale du cycle de l’eau qu’il faut mener. C’est ce que nous faisons à travers le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). Le syndicat qui le porte, est le véritable coordonnateur de l’ensemble des acteurs publics de l’eau sur un bassin versant, seul territoire pertinent pour gérer l’eau (l’eau se moque des limites administratives)
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