Vingt-cinq ans après sa création, Erasmus est le système d’échange d’étudiants qui rencontre le plus de succès au monde. Plus de 231 000 étudiants ont obtenu une bourse Erasmus pour étudier ou se former à l’étranger au cours de l’année universitaire 2010-2011, ce qui constitue un nouveau record et une augmentation de 8,5 % par rapport à l’année précédente.
En mettant l’accent sur les langues, l’adaptabilité, la sensibilité interculturelle et le sens de l’initiative, Erasmus permet aux jeunes d’acquérir des compétences essentielles propres à améliorer leur capacité d’insertion professionnelle et à favoriser leur épanouissement personnel.
Depuis ses débuts, en 1987, le programme a ainsi permis à plus de 2,5 millions d’étudiants européens de partir à l’étranger pour étudier dans un établissement d’enseignement supérieur ou pour effectuer un stage en entreprise. Si la tendance actuelle se confirme, l’objectif de 3 millions d’étudiants Erasmus que s’est fixé l’Union européenne sera atteint en 2012-2013.
Sur l’ensemble des étudiants qui ont bénéficié du programme Erasmus en 2010-2011, environ 190 000 ont choisi de passer jusqu’à 12 mois de leur cursus à l’étranger dans une université ou un établissement d’enseignement supérieur de l’un des 32 pays participants (les 27 États membres, mais aussi la Croatie, l’Islande, le Lichtenstein, la Norvège et la Turquie; quant à la Suisse, elle est devenue, en 2011-2012, le 33e pays à rejoindre Erasmus).
Depuis 2007, Erasmus soutient également les stages en entreprise à l’étranger, qui connaissent un succès croissant. En 2010-2011, un étudiant Erasmus sur six (soit près de 41 000 en tout) a choisi cette option; c’est 15 % de plus qu’en 2009-2010. Dans la plupart des pays participants, la demande est largement supérieure au nombre de bourses disponibles. La somme versée mensuellement par Erasmus, qui couvre une partie des coûts supplémentaires liés à l’installation à l’étranger et aux frais de voyage, était en moyenne de 250 euros .
En outre, 40 000 bourses ont été octroyées au personnel et aux enseignants des universités pour enseigner ou se former à l’étranger, un chiffre en augmentation de 13 % comparé à l’année précédente.
L’Europe s’est fixé pour objectif de porter la mobilité des étudiants à 20 % au moins à la fin de la décennie. Actuellement, ils sont près de 10 % à faire des études ou à se former à l’étranger avec le soutien d’Erasmus ou grâce à d’autres moyens, publics et privés; environ 4,5 % d’entre eux bénéficient d’une bourse Erasmus.
Le programme ne s’adresse pas seulement aux étudiants et au personnel universitaire. Il soutient aussi la coopération entre établissements d’enseignement supérieur en finançant des projets et des réseaux transnationaux.
En novembre dernier, la Commission a présenté sa proposition «Erasmus pour tous» nouveau programme-cadre qui vise à fusionner Erasmus avec les autres dispositifs européens et internationaux centrés sur l’enseignement, la formation, la jeunesse et les sports. Il remplacerait à lui seul sept programmes. La Commission propose de le doter d’un budget de 19 milliards d’euros pour la période 2014-2020, soit une augmentation de 70 % environ par comparaison avec les sommes allouées sur sept ans aux différents programmes.
Pour de plus amples informations: Statistiques globales ; Statistiques Pour la France ;
Nombre étudiants envoyés à l'étranger par pays ; Mobilité des étudiants par pays d'origine/destination ; Les 100 établissements acceuillant le plus d'étudiants Erasmus (seulement 5 Français!)
Cher Dominique, pourrais-tu éclairer ma lanterne sur le fait que les socialistes de la Région aient supprimé la bourse de mobilité Région sans frontières pour notamment les étudiants partent étudier à l'étranger ? Etrange décision de supprimer un dispositif qui est en faveur de la jeunesse, des étudiants en mobilité internationale alors que le nouveau Chef de l'Etat promeut la jeunesse comme pilier de son quinquennat ....
Rédigé par : Claudel | 19 mai 2012 à 11:08
Pas du tout , ne te laisse pas bercer par quelques propos malveillants. Face a la croissance des aides européennes ERASMUS, qu'il nous faut aller chercher, et les universités doivent s'organiser pour cela , nous ouvrons d'autres pistes :
- D'une part notre dispositif d'aide à la mobilité (rappellons que les Régions font cela hors de leur champ de compétences) est recentré sur les stages à l'étranger : il permettra de financer 12 semaines de stage ; nous essayons par ailleurs de voir comment le FSE pourrait mieux profiter encore aux formations professionnelles à l'étranger. Cet article montre l'interet complémentaire d'ERASMUS pour les étudiants , mais ERASMUS n'a jamais été financé par la région
- Ensuite nous créons un nouveau dispositif qui permet aux etudiants de 1ère année d'enseignement supérieur de bénéficier de la carte région/liberté pour l'acquisition de livres ou la participation à des manifestations culturelles : c'est ainsi 16000 étudiants qui vont profiter d'un crédit de 100 euros ! Comme tu le vois la Région s'interesse à la jeunesse, bien au dela de ses compétences sur la formation!
Rédigé par : dominique gambier | 21 mai 2012 à 08:43