Le G20, qui représente 85% du Produit intérieur brut de la planète, a énuméré une série d'"actions immédiates" pour empêcher l'économie mondiale de sombrer dans une récession prolongée, suggérant l'utilisation de "mesures budgétaires pour stimuler la demande interne avec des résultats rapides" ou des baisses des taux d'intérêt dans certains pays. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a indiqué que son institution était favorable à des plans de relance nationaux et coordonnés, dont le montant équivaudrait à 2% du Produit intérieur brut des pays participants.
Cinq champs d'action ont été définis: remise à plat des aspects de la régulation qui exacerbent les crises, harmonisation des normes comptables, amélioration de la transparence des marchés de produits dérivés, révision des pratiques de rémunération des dirigeants de banques pour éviter des prises de risque excessives et "révision du mandat, de la gouvernance et des besoins en capitaux des institutions financières internationales".
Il n'est cependant plus question d'une réforme globale du système financier, sorte de Bretton Woods II, souhaitée par certains pays, dont la France. De petites avancées, mais plus un chantier à venir que des décisions opérationnelles ; pour la France la situation budgétaire et tous les cadeaux fiscaux récents, rend une plan de relance bien difficile !
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