L’année 2013 a marqué un pic dans la création et la fusion d’intercommunalités : il ne reste désormais, au 1er janvier 2014, plus que 49 communes isolées en France (hors Paris et Mayotte), selon les chiffres publiés dans le bulletin statistique de la direction générale des collectivités locales (DGCL).
Sur l’ensemble de l’année dernière, 27 EPCI ont été créés ex-nihilo ; 182 fusions, 54 dissolutions et 6 transformations ont été opérées, alors qu’au cours des années précédentes (entre 2009 et 2011), il n’y avait eu en moyenne qu’une dizaine de fusions par an.
Au 1er janvier 2014, le pays comptait ainsi 2 145 EPCI à fiscalité propre, contre 2 456 un an plus tôt ; 36 612 communes sont désormais membres d’un EPCI, ce qui représente 62,6 millions d’habitants, selon la DGCL.
Parmi les 49 communes isolées restantes, 41 sont situées dans la petite couronne parisienne, et devraient intégrer la métropole du Grand Paris au 1er janvier 2016. Quatre îles composées d’une seule commune (îles de Bréhat, de Sein, d’Yeu et Ouessant) bénéficient également d’une dérogation législative n’exigeant pas leur rattachement à un EPCI à fiscalité propre.
En deux années, la carte intercommunale a été profondément remodelée, et le nombre des communautés de communes (CC) a ainsi diminué de 20 %, alors que vingt communautés d’agglomération (CA) ont été créées sur les années 2012 et 2013. Les CA rassemblent en moyenne 22 communes et 122 000 habitants ; pour les CC, la moyenne tourne autour de 16 communes et 14 000 habitants.
Enfin, le nombre de syndicats intercommunaux s’est nettement réduit en 2013, puisqu’ils sont désormais 13 408 contre 14 350 en janvier 2013.
Qui disait que nos territoires ne bougeaient pas ?
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