Cette lettre m’est apparue intéressante ; elle n’est pas de moi, mais elle exprime le point de vue d’un militant, d’un homme de gauche, qui me l'a adressée ; elle traduit à la fois un réalisme et une espérance qui me paraissent utiles à l'issue de cette « première année » de François Hollande !
A mes amis de gauche
J'ai entendu Domenach hier matin. Une opinion qui tranche par rapport au concert habituel des journalistes "zozos" ; on les croit tombés de la dernière averse. Où vont-ils chercher leurs bavardages quotidiens ? Où ont-ils découvert la clé pour enrayer le chômage en 10 -12 mois ? Ont-ils les yeux ouverts pour voir ce qu'il en est au Japon, en Espagne et ailleurs ? En tout cas la cervelle bloquée, c'est avéré.
Tiens bon François et garde Jean-Marc , le Nantais, au gouvernail.
N'écoute pas tous les Zozos et les Bobos, ministres du verbiage et de la cacophonie. Ils sont les messagers du populisme. Qu'ils approfondissent donc ce qu'ont fait TOUS les gouvernements depuis la fin des 30 glorieuses (1975-80) sous la pression doucereuse du néo-libéralisme de saison. Il découvriront peut-être les causes de la situation actuelle dans l'UE: endettement déraisonné, désindustrialisation et pertes d'emplois... ce qui alimente le misérabilisme ambiant sous le terme évocateur de "CRISE" . Qu'ils auscultent le bilan de la décennie "sarko et comparses". Ils mesureront peut-être les conséquences du toujours plus pour les mêmes... les libéraux bien en cour... moins d'impôts, accumulation par le haut et des GUEUX de plus en plus nombreux à crier famine à la banque alimentaire ou aux restos du cœur.
N'écoute pas non plus "méluche"... Son verbe communicatif vis à vis de certains "bobos" cache de fait un irréalisme certain et couve en germe l'anarchie et la dictature ; comme au temps des "bolcheviks"... 1 fois ça suffit !...
Parmi tous ces bavards de journalistes et de Zozos/Bobos qui commentent " les commentaires" au quotidien, combien sont effectivement touchés par la crise ? Qu'ils me disent en quoi ? Ne sont-ils pas pour beaucoup encore profiteurs d'une situation mondiale et d'un système français qui nous protège encore largement en 2013 !... Pour combien de temps si on laisse aller encore l'endettement !...
La grande question François c'est "comment trouver le point d'équilibre entre la nécessité de stopper l'enlisement par la dette et l'obligation de redonner de l'élan à l’économie, donc à l'emploi... Sans oublier les 2 grands volets de ta campagne : l'élan pour la jeunesse (sans laquelle, on est foutu) et la justice sociale (sinon gare aux révoltes incontrôlées et justifiées) . Le Bon SENS Paysan dit " lorsqu'on est dans la m...., on retrousse ses manches, on s'entraide et on S'EN SORT". Au niveau UE pour s'entraider avec Merkel, c'est indispensable, il faut donner des garanties certaines.
Tiens bon François sur les objectifs de déficit ramené à 3 % ou moins en 2014... dans la justice sociale la mieux adaptée. Mais beaucoup de Français encore peuvent faire un petit effort sans crier avec les Zozos et certains Bobos...(quand on fait de la dette, il faut un jour savoir rembourser) ; C'est le gage nécessaire pour attendrir Angéla et ses comparses européens..
De grandes opérations sont à entreprendre pour mettre à la raison une économie mondiale désarçonnée par les pratiques financières de ces 30 dernières années " On fait de l'argent avec l'argent , bien davantage qu'avec l'esprit industrieux -le savoir -faire qui améliore les conditions de vie pour tous-, et un pouvoir financier qui se concentre en quelques mains (ex: Mittal).
L'UE est à l'échelle qui convient pour peser sur les orientations futures et la défense des valeurs et des intérêts de nos sociétés dans les 20 ans à venir : Grands investissements, règles commerciales à imposer à l'OMC... combien de temps encore laisserons nous les LECLERC, CARREFOUR, AUCHAN, etc.. s'approvisionner à bas prix au Bengladech , avec des salariés quasi-esclaves d'entrepreneurs fallacieux et irresponsables, travaillant avec des capitaux volatils incontrôlés...
BRAVO à Domenach d'oser ramer sur les ondes à contre courant des vents journalistiques ambiants. J'espère que l'opinion française saura écouter les discours porteurs d'entrain et enclins à donner un élan utile à une société en perte d'espérance.
Michel Chataignier
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