Ce matin j'étais à France Bleue Haute Normandie à l'occasion de la première année de la Présidence de François Hollande.
L'occasion de rappeler d'abord, qu'au bout d'une année, certaines déconvenues sont compréhensibles avec l'arrivée d'une équipe qui doit prendre ses marques, avec une attente d'autant plus forte que la droite était depuis 12 ans au pouvoir. Attentes renforcées encore par la gravité de la situation économique et sociale qui inquiète légitimement beaucoup de nos concitoyens. Le passage du rêve de l'opposition à la réalité de l'exercice du pouvoir n'est pas facile !
Pour autant beaucoup d'engagements ont été tenus : sur l’école, les banques et la banque publique d'investissement, les contrats de génération et les contrats d’avenir, l'égalité homme/femme.....Le respect est de nouveau un élément majeur dans la conduite des affaires : respect de la justice, respect des partenaires sociaux ...
Mais surtout des choix courageux ont été faits. Depuis plus de trente ans, face à une dérive des comptes publics et de la dette (et Sarkozy en a rajouté!) , face à la perte de nos emplois industriels , à la croissance du chômage , la perte progressive du dynamisme de la croissance , un gouvernement responsable devait réagir pour engager progressivement le redressement de notre pays : F Hollande a mis en place le pacte de compétitivité, renouer les fils du dialogue social pour plus de sécurité des salariés et plus de souplesse des emplois, pour infléchir la politique européenne vers un meilleur équilibre entre le sérieux budgétaire et le soutien à l'activité . On est dans un monde qui a changé et ces choix courageux seront bénéfiques dans la durée, pourvu de tenir le cap!
On ne peut distribuer que ce que l'on produit ! Il y a les "diseux" et les "faiseux", comme l'on dit chez les Normands, et les protestations ne sont que créatrices d'illusions supplémentaires si elles ne sont pas traduites en actions concrètes, et ce dimanche passé qu’ y avait il de commun entre Mélenchon, Besancenot et Éva Jolly ? Ceux qui crient contre le sérieux budgétaire ne conduiraient, s'ils étaient entendus qu'à l'austérité !
Je suis confiant sur le cap ce qui ne veux pas dire que je partage tous les choix : par exemple sur la décentralisation, je crains que l'on ait raté une belle occasion, mais on voit bien la, le fait que s'opposer à Sarkozy et on avait raison, ne suffise pas à élaborer une réforme cohérente ! Des choix il y en beaucoup, mais les bons caps efficaces et justes, ne sont pas nombreux!
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