Le déficit commercial de la France, qui avait atteint en 2011 le record historique de 74 milliards d'euros, a reculé en 2012 pour s'établir à 67 milliards d’euros.
"C'est un premier signal encourageant, qui doit nous permettre de reprendre confiance", a commenté la ministre, même si , ne l’oublions par le principal partenaire de la France, l'Allemagne, affiche un bilan largement excédentaire : + 200 milliards d'euros
Ces chiffres s’expliquent d’abord par une croissance des exportations françaises (+3,2%), doublée d’une croissance plus faible des importations (+1,3%).
Le déficit hors énergie, que le gouvernement veut résorber entièrement d'ici 2017, s'est réduit quasiment de moitié, passant de 29 à 15 milliards d'euros. La facture énergétique de la France quant à elle, s'est alourdie de 7 milliards d'euros l'an dernier, s'élevant à 69 milliards.
Le premier excédent est celui de l'aéronautique, avec un record de 20 milliards d'euros, suivi des produits agroalimentaires (+11,5 milliards) "notamment grâce aux bonnes performances des vins et spiritueux".
La part de l'Europe, principal marché de la France et zone où la conjoncture est morose, a légèrement reculé, comptant pour 59 % de ses exportations contre 61 % en 2011. "En 2012, les entreprises françaises ont su aller chercher sur des marchés plus lointains la croissance qui a fait défaut sur leur marché de proximité", affirme le ministère. Pour la 3e année consécutive, l'Asie a été le marché en plus forte croissance pour la France, avec une progression de 13 %.
Ces différents résultats éclairent bien le « débat » sur l’Euro fort, sur l’importance de renforcer notre autonomie énergétique, et les limites de toute forme de protectionnisme dans le contexte de globalisation que nous vivons.
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