"Nous instaurerons un service public de l’enseignement numérique dès la rentrée 2013. C’est un des aspects fondamentaux de la refondation car l’école française a déjà pris beaucoup de retard sur ce point. Cela passe, bien sûr, par la formation de nos enseignants aux usages des outils numériques. Mais pas seulement. Par exemple, nous travaillons également au développement d’un service public numérique d’aide aux devoirs. Cela répond à une vraie attente des parents comme le montre le développement des cours privés." C’est en ces termes que s’exprime dans le JDD, Vincent Peillon, Ministre de l’Education Nationale.
C’est un sujet que la nouvelle formation des maitres ne peut ignorer ! Je voudrais dans cette perspective évoquer les propos de Bruno Devauchelle, spécialiste des nouvelles technologies de l'information : "80% des enseignants ne sont pas outillés pour rechercher des savoirs sur internet".
Si depuis sa fondation en 2001, Wikipédia s'est imposée comme une référence pour les élèves du secondaire et les étudiants, sa fiabilité est régulièrement pointée du doigt. Par définition Wikipédia est une construction permanente, jamais achevée et donc plus incertaine par rapport aux encyclopédies papiers, plus stables, mais nécessairement plus décalées par rapport à l’évolution des connaissances : les savoirs ne sont plus sélectionnés et mis en ordre naturellement par l’enseignant, comme avec le livre.
Sans considérer que le livre est dépassé, la formation aux outils numériques, à la recherche des informations sur internet est indispensable : « Toute information doit être considérée comme suspecte » : elle doit être vérifiée, comparée, critiquée, et les liens le permettent.
Ne mettons pas avec Internet, le même temps à nous adapter qu’avec la télévision ou la presse : ne pas le faire serait encore accentuer le fossé entre l’école et la société ! Lire, écrire, comprendre …pour autant ne disparaissent pas !
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