Interrogés dans le cadre d’un sondage CSA au début octobre, sur leur envie de quitter un jour l’Ile-de-France, 54% des Franciliens répondent par l’affirmative, parmi lesquels 19% qui ajoutent être certains de partir un jour. 11% des Franciliens disent envisager le départ dans moins de 2 ans
Ce désir est partagé par l’ensemble des catégories sociales de la population (63% des CSP+, comme 61% des CSP-), par les natifs d’Ile-de-France (50%) comme par les Provinciaux d’origine (58%), même si l’envie de ces derniers est un peu plus appuyée.
Une réflexion qui correspond à une étape de vie : l’accès à l’autonomie et la construction de sa famille Ce projet connaît un pic auprès des Franciliens âgés de 25 à 34 ans (69% envisagent de quitter la région), l’âge de l’accès à l’autonomie : emploi, logement et construction de sa famille.
Le choix d’une ville à taille humaine : Les deux tiers de ces Franciliens motivés pour le départ ont une idée assez précise de leur destination. Ces candidats au départ se projettent d’abord dans une ville petite ou de taille moyenne (moins de 100 000 habitants) , devant la campagne ou la grande ville .
Le soleil et la mer… Et c’est vers les régions du Sud et de l’Ouest de la France que leurs projets se tourneraient.
Fuir le coût de la vie et l’agitation parisienne en faveur d’un cadre de vie plus agréable : 68% des candidats au départ sont motivés par la volonté de trouver un cadre de vie plus agréable, c’est la première des motivations citées, devant le coût de la vie (41%) et le « ras-le-bol » de l’agitation parisienne (38%). 20% citent également le fait de s’éloigner pour devenir propriétaire de son logement, 19% pour se rapprocher de sa famille ou ses amis et 13% pour saisir une opportunité professionnelle.
Les inconvénients les plus cités par les Franciliens sur la vie dans leur région sont d’ailleurs le prix de l’immobilier trop élevé (56%), l’agitation et le stress (41%), devant le temps passé dans les transports (40%), le coût de la vie en général (39%), l’agressivité des Parisiens (30%), le manque d’espaces verts (21%) et le climat (19%).
Les villes moyennes de province apparaissent de ce fait comme un compromis idéal entre grande ville et campagne, protégées des affres de la vie quotidienne en Ile-de-France tout en restant des bassins d’emploi suffisamment importants pour imaginer s’y installer.
Reste la crainte de ne pas trouver un emploi satisfaisant : La difficulté à trouver un emploi satisfaisant serait en effet la première raison qui pourraient les faire renoncer au projet (48%), devant la difficulté qu’aurait le conjoint à suivre (27%), la peur d’être éloigné de sa famille (27%) ou d’avoir moins de choix pour ses loisirs (20%). La peur d’être mal accueilli par les habitants (17%) ou les éventuelles difficultés de scolarisation (9%) ne sont elles pas réellement perçues comme des freins.
NB : Pour préparer au mieux cette installation, les candidats au départ aimeraient disposer d’informations sur l’immobilier local (45%), visiter la région dans laquelle ils pourraient envisager de se rendre (37%), connaître les opportunités professionnelles (36%), devant le classement des villes et régions les plus attractives (28%), les démarches administratives pour préparer l’installation (18%) ou les meilleures solutions pour organiser son déménagement (17%).
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