Le débat politique espagnol, dynamisé par le mouvement du 15M, a incité La Vie des Idées, à accueillir philosophes, historiens et politistes, au sujet de la participation politique et de l’interprétation de la pensée républicaine en Espagne et dans nos démocraties.
LES INDIGNES ET LA DEMOCRATIE DES MOUVEMENTS SOCIAUX : Pourquoi les Indignés espagnols n’ont-ils pas de programme ? Selon le sociologue Eduardo Romanos, les analyses de ce mouvement social en termes de parti politique passent à côté de leur objet. Il viserait avant tout l’amplification des pratiques altermondialistes de démocratie délibérative.
LA DEMOCRATIE DIRECTE ET LA PUERTA DEL SOL : Pourquoi les Espagnols se mobilisent-ils en occupant les places des grandes villes ? Dans ce texte écrit sur le vif, une historienne de la pensée politique, Eva Botella, ouvre le débat. Elle montre que le mouvement du 15M s’appuie sur l’expérience de pratiques démocratiques autonomes mises en place par les centres sociaux autogérés. Elle signale aussi le fossé grandissant, au sein de la gauche espagnole, entre deux visions du républicanisme et de la participation démocratique.
José Luis Martí et Félix Ovejero répondent à l’analyse du mouvement des indignés espagnols proposée dans la Vie des idées par Eva Botella, et prennent la défense de Philip Pettit. Son républicanisme est certes attentif aux risques d’excès de démocratie, mais rien dans sa théorie politique, qui valorise la délibération publique, ne s’oppose aux réclamations du mouvement du 15M.
UN MOTEUR DE L’INDIGNATION : LA LOI ELECTORALE EN ESPAGNE : Pourquoi les Indignés espagnols réclament-ils en priorité la réforme de la loi électorale ? Le politiste Robert Liñeira analyse le système électoral espagnol, proportionnel en théorie, majoritaire dans les faits, et profondément inégalitaire.
SOMMES NOUS REPRESENTEZ ? : L’écho rencontré par le mouvement des indignés témoigne d’une grande insatisfaction envers la représentation politique à travers le monde. Dans cet entretien, le politiste Loïc Blondiaux appelle à démocratiser la démocratie en combinant diverses formes démocratiques expérimentales et élections.
La situation economique en Espagne et le peu d'espoir visible a l'horizon incitent les gens, et surtout les jeunes qui craint pour leur avenir, a sortir manifester. Tout pretexte est bon pour protester contre le gouvernement et bien evidemment certains politises profitent de ce mouvement de masse qui est en fait apolitique.
Rédigé par : options digitales | 15 juillet 2012 à 11:01