La nouvelle définition des entreprises, qui s’appuie sur des critères économiques, permet de mieux décrire le tissu productif. Celui-ci apparaît nettement plus concentré : en 2009, dans les secteurs marchands non agricoles et non financiers, 200 « grandes entreprises » emploient 30 % des salariés et réalisent un tiers de la valeur ajoutée marchande. C’est plus du double de ce qui était retranscrit à travers les unités légales de 5 000 salariés et plus.
Ce sont les petites et moyennes entreprises (non microentreprises) dont la part diminue le plus. La nouvelle définition, qu'évoque cette note de l'INSEE, a pour conséquence de réaffecter aux entreprises industrielles leurs filiales tertiaires. Les répartitions sectorielles de la valeur ajoutée, des éléments de bilan ou des exportations sont ainsi modifiées au profit de l’industrie, même si l’impact en est plus faible sur la répartition de l’emploi.
La nouvelle définition des entreprises modifie au total moins les équilibres sectoriels que la concentration par taille. Ces observations sont structurelles, des constats similaires ayant été établis sur les années 2004 et 2007.
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