La Seine est un véritable joyau pour notre territoire. Plusieurs acteurs travaillent à sa préservation: l’agence de l’eau autour du SDAGE, le parc naturel des boucles de la Seine, … et le GIP Seine aval. Créé à l’initiative de la Région Haute-Normandie avec ses partenaires, le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Seine-Aval coordonne, depuis 2003, l’ensemble des études et des travaux de recherche sur l’estuaire de la Seine .
Il est l’outil scientifique de référence pour tous les acteurs de l’aménagement de l’axe Seine. Le GIP mobilise, au travers d’une collaboration étroite, les connaissances des équipes scientifiques et des acteurs du territoire de l’estuaire de la Seine, depuis le barrage de Poses jusqu’à la proche baie de
Le GIP mène plusieurs types de travaux en ce domaine :
o des projets de recherche fondamentale sur le fonctionnement de certains milieux,
o des études sur les retours d’expériences de restauration menées dans le reste de l’Europe (Résultats attendus fin 2011),
o le développement d’outils permettant de modéliser le fonctionnement des habitats de l’estuaire et leur rôle vis-à-vis des espèces animales qui y vivent,
o l’inventaire des sites de restauration sur l’estuaire de la Seine.
Sur ce dernier point, une trentaine de sites ont été répertoriés ; certains ayant déjà fait l’objet de restaurations écologiques, d’autres étant actuellement en cours de réalisation. Cet important travail est aujourd’hui rendu public au travers d’un site web dédié.
L’inventaire des sites a été mené par le GIP Seine-Aval qui s’est appuyé :
- sur un groupe de travail qu’il a mis en place et anime depuis 2008. Ce groupe de travail est constitué de scientifiques locaux et nationaux et d’ingénieurs et d’experts issus des membres du GIP ou d’autres acteurs de l’estuaire de la Seine (Parc Naturel Régional, Réserve naturelle, Conservatoire des sites …),
- sur des analyses de cartes anciennes et de photos aériennes,
- sur des reconnaissances de terrain.
Les sites retenus présentent tous un intérêt vis-à-vis du fonctionnement écologique de l’estuaire même si à l’origine les motivations pour la mise en œuvre des travaux peuvent être diverses (ex : lutte contre l'érosion, contre les débordements, projet de requalification urbaine, compensation écologique …).
C’est Une base de données au service de la restauration de l’estuaire de la Seine : Cet inventaire permet de partager la connaissance des milieux et de s’en saisir pour envisager des projets concrets de préservation, gestion ou restauration. Il n'est pas exhaustif et les pistes de restauration proposées le sont indépendamment de toute considération financière.
Cet inventaire présente une description fine des sites pour une solution adaptée : Pour chaque site inventorié, un ou plusieurs milieux écologiques présents ou potentiels (après restauration) ont été décrits. Ils ont fait l'objet de propositions de "pistes" de restauration, préservation, suivi ou valorisation selon le type d'opération qui leur a été affecté (préservation, restauration potentielle, restauration engagée ou réalisée).
L'inventaire permet de classer les sites selon les milieux répertoriés, les fonctions environnementales (rôles écologiques) visées, ou selon les types d'opérations déjà prévues ou qui peuvent y être envisagés par les maîtres d'ouvrages potentiels : préservation (nécessitant dans la plupart des cas d'acquérir de meilleures connaissances du milieu), - restauration possible à court, moyen ou long terme (réhabilitation, création, restauration active, passive...), restauration engagée (études ou réalisations en cours), restauration réalisée (travaux achevés, suivis et valorisation en cours).
La participation annuelle de la Région Haute-Normandie au GIP Seine-Aval est de 400 000 € soit près de 30% du budget total. Cet engagement de la collectivité régionale dans le GIP en fait le premier contributeur
Le GIP coordonne et finance annuellement les recherches scientifiques de plus de trente équipes issues d’universités ou d’organismes de recherche, français ou étrangers, sur le périmètre de l'estuaire de la Seine, soit plus de 150 km du barrage de Poses à la baie de Seine. Il valorise et assure le transfert des résultats de la recherche vers la communauté scientifique, les usagers et ses membres institutionnels comme les ports, l’agence de l’eau, ….
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