« Aménagement du temps scolaire et santé de l’enfant », ce sujet est débattu, dans notre pays, depuis un quart de siècle. Il est clair en effet que l’horizon biologique d’un enfant n’est pas le même que celui d’un adulte.
Faire ce constat ne signifie pas pour autant qu’il faille que l’école s’adapte, de manière mécanique, aux rythmes de l’enfant. Un équilibre doit donc être trouvé pour que le « biologique » ne « se surimpose pas à l’école » ni « entre en contradiction » avec les exigences pédagogiques. Or notre pays se caractérise par une organisation du temps scolaire particulièrement inadaptée aux rythmes de vie des jeunes enfants scolarisés dans le primaire.
La généralisation rapide et sans concertation, à la rentrée 2008, de la semaine de quatre jours dans le primaire a en effet relancé les débats. – récurrents depuis les années 1980 et fortement médiatisés, ces derniers temps, avec la publication de rapports à tonalité critique. – que suscitent l’organisation du temps scolaire en France et ses effets sur les performances scolaires et le bien-être des élèves.
Le législateur ne peut en être absent ; je renvoie ici à un rapport d’information parlementaire qui fait un point intéressant sur cette question.
Il est bien regrettable qu’après la décision unilatérale de 2008, le gouvernement accepte seulement aujourd’hui de rediscuter de cette question, car derrière tous ces changements successifs, cette instabilité, il y a des enfants, des parents qui doivent modifier leur organisation, des maitres que l’on ballotte, des personnes municipaux qui voient leurs horaires modifiées
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