Les dépenses d’énergie liées au logement et au transport constituent 8,4 % de la consommation des ménages français, soit autant que les loisirs ou les vêtements. Depuis 20 ans, cette part budgétaire, appelée « effort énergétique », est restée relativement stable, après un pic en 1985.
Cette stabilité est le résultat d’évolutions structurelles contradictoires: globalement, l’amélioration des performances énergétiques des logements et des véhicules, conjuguée au développement de modes de chauffage moins coûteux, semble avoir compensé l’étalement urbain et l’augmentation de la surface moyenne des logements.
Les inégalités d’effort énergétique se sont accrues depuis 25 ans entre ménages modestes et ménages riches, entre ville et campagne, entre types d’habitat et entre ménages âgés et ménages jeunes. Un constat, fait dans une note récente de l’INSEE, intéressant en cette période ou le débat « énergétique » est vif .
Sommaire
Facture énergétique : 2 300 € en moyenne par ménage et par an
En vingt ans, l’effort énergétique des ménages a peu varié
Les progrès énergétiques n’ont pas fait baisser la facture
Des logements de plus en plus grands et de plus en plus équipés
Les ménages aisés ont davantage profité des progrès techniques
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