La baisse du crédit d’impôt pour les ménages, pour l’installation de panneaux photovoltaïques, est un bon exemple d’incohérence politique gouvernementale, alors que l’Etat devrait être un élément de stabilité, un réducteur d’incertitude.
En 2006, le gouvernement augmente fortement le rachat de l’électricité solaire par EDF. En 2010, il le réduit de façon très significative. Que les modalités d’un soutien à une telle filière évoluent, c’est normal. Mais ces brusques changements de cap, sans transparence dans le temps sont anormaux.
Comment soutenir dans le temps une vraie filière solaire si les changements de cap sont permanents ? Comment construire dans le temps, un outil de production solide ? De tels virages ne peuvent que favoriser la logique des importations de ces produits en provenance de la Chine ! Comment inciter à des changements de comportements durables, si de telles incertitudes sont entretenues ?
De tels dispositifs fiscaux ne doivent pas être l’objet d’improvisations permanentes. Les objectifs doivent être fixés avec précision, et les outils pour les atteindre doivent être négociés avec les partenaires, et évalués de façon transparente avant d’être modifiés. On en est loin…
Une fois encore, on parle beaucoup d’environnement, mais les surenchères permanentes à visée médiatique, sont le meilleur moyen au bout du compte, en réalité d’en faire moins
Tout à fait d'accord avec ce point de vue, les marches avant/arrière ne peuvent pas conduire à un développement stable de cette filière. Un petit bémol, espèrons que ce changement de cap permettra "d'assainir" le marché qui est un peu "polué" par quelques entreprises peu respectueuses du service au particulier.
Et que dire des baisses annoncées sur les autres crédits d'impôts dits vert, comment rénover le parc immobilier dans ces condition. Par contre merci à la Région pour le prochain "chèque énergie"
Rédigé par : Pascal | 08 octobre 2010 à 18:03