La France vit avec l’image d’un pays « irréformable », résistant au changement, et qui n’évolue que par à-coups brutaux, tropisme « révolutionnaire » oblige.
En 2007, le candidat Sarkozy a surfé sur cette image. Face à une France immobile, conservatrice, arc-boutée sur la défense de son modèle social et des « acquis sociaux », il proposait une thérapie de choc: la rupture. Elle devait se traduire par un programme de réformes aussi fracassantes que rondement menées.
A mi-mandat, qu'en est-il ? Comment les Français perçoivent-ils aujourd’hui l'idée même de réforme ? Pour le savoir, Terra Nova s'est associée à l'institut Médiascopie afin de recueillir le jugement des Français sur 150 mots associés à l'idée de réforme. Ces mots ont été classés sur deux axes en fonction de leur évocation plus ou moins positive et de leur importance pour les réformes à venir.
Les résultats apportent des enseignements précieux sur la conduite des réformes.
Lire :
Quand les mots de la réforme disent les maux de la rupture : quels enseignements pour les politiques publiques de Sandra Colinon
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