Si une politique de l’Education Nationale ne se résume pas aux moyens financiers, une politique sans moyens n’est plus une politique qui fait de l’Education sa priorité !
Comme le disait récemment un titre d’Alternatives économiques: «La France est pingre avec sa jeunesse» .Alors que chacun reconnait que nous sommes rentrés dans la société de la connaissance, que la formation est devenue une clef incontournable de l’entrée dans la vie professionnelle, la priorité dans l’éducation des jeunes est un loin d’être une réalité.
Ce graphique montrant l'évolution de la dépense intérieure en matière d'éducation depuis 1980 en témoigne
Depuis des années, la droite supprime régulièrement des postes dans l’Education nationale. Après les départs à la retraite bon remplacés, voila que maintenant le Ministre veut augmenter délibérément les effectifs dans les classes
Un document récent propose, entre autres, l'augmentation de la taille des classes, la réduction de la scolarisation des enfants de deux ans, une meilleure organisation du remplacement des enseignants absents en recourant à des non-titulaire, la possible suppression d'"un millier d'emplois" d'intervenants extérieurs et d'assistants étrangers en langue "sans nuire à la qualité de la formation dispensée aux élèves"...
Incontestablement certains responsables politiques de droite se trompent sur la portée de telles économies et n’ont pas compris les enjeux de sortie de la crise dans laquelle de telles mesures nous enfoncent un peu plus
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