« La langue de l’Europe, a dit Umberto Eco, c’est la traduction ». Dans un essai aux résonances politiques, François Ost prend les armes pour la diversité des langues et leur irréductibilité. La traduction a lieu d’abord à l’intérieur d’une même langue, et doit s’affranchir du mythe de la langue unique.
A lire : François OST, Traduire. Défense et illustration du multilinguisme, Fayard « Ouvertures », 2009. 421 p.
Dans une une note de "La vie des idées", Leyla DAKHLI montre que le livre de François Ost, comme l’indique son titre, est une plaidoirie. Mais il ne s’agit pourtant pas d’un traité polémique contre le ‘tout anglais’ qui voudrait prendre la défense des langues minoritaires, comme on en a vu fleurir. C’est une réflexion approfondie sur la (les) langue (s) que notre monde devrait parler pour répondre à notre désir d’universel tout en se nourrissant de nos diversités.
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