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07 janvier 2010

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Audition de Catherine Ashton devant le Parlement européen : « pas
d'enthousiasme mais une bonne base de travail »*
Réagissant à l'audition du nouveau Haut représentant aux affaires
étrangères de l'UE, le député allemand Elmar Brok s'est félicité de ce
que la vice-présidente désignée de la Commission ait admis le rôle du
Parlement en matière de politique étrangère et de sécurité. Malgré un
discours convenu, Mme Ashton s'est montrée convaincante. Répondant à la
question de Ria Oomen-Ruijten, elle a réaffirmé son souhait de voir les
trois institutions travailler ensemble en matière de politique
étrangère. Elle a maintenu l'idée de mettre en place un service européen
de l'action extérieure (SEAE). Cependant, elle n'est pas favorable à la
création d'un commandement militaire unique à Bruxelles : « je ne pense
pas que nous soyons prêts à mettre en place une nouvelle structure »,
a-t-elle indiqué. Toutefois, Mme Ashton appelle à un renforcement de la
coopération avec l'OTAN. Au centre de ses priorités se trouvent
également les situations conflictuelles au Moyen-Orient et les questions
de voisinage avec les Balkans, l'Ukraine, la Moldavie, le Caucase et la
Méditerranée.

Janusz Lewandowski est déjà bien rodé aux affaires budgétaires et s'est
montré convaincant lors de son grand oral devant le Parlement européen*
M. Lewandowski s'est montré convaincant sur les réformes à apporter au
budget et sur les perspectives financières de l'UE. Il a déclaré que les
industries vertes représentaient une chance pour l'Europe, et a appelé à
la réforme du budget, malgré la modestie des moyens et les inquiétudes
des États face à leurs déficits publics. Le commissaire sera réaliste et
pragmatique : il est « plus facile de réduire les contributions au
budget communautaire que les budgets nationaux ». M. Lewandowski s'est
prononcé contre un impôt européen, qui créerait une fracture entre
l'Europe et les citoyens, mais souhaite une refonte du système des
ressources propres, ainsi qu'une réduction de la part de la PAC tout en
préservant la sécurité alimentaire et environnementale. Sur la cohésion,
dont 80% des dépenses sont gérées par les États, il souhaite réduire le
taux d'erreur et trouver un équilibre entre politiques traditionnelles
et mesures novatrices. Les questions environnementales sont quant à
elles devenues prioritaires et auront des conséquences budgétaires.

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