Pour Gilles Andréani, l’expression « démocratie mondiale » est un oxymore, puisqu’il n’existe pas de peuple, de demos, à l’échelle de la planète. Cela n’empêche pas, cependant, l’expression d’intérêts généraux, collectifs, formulés par États, experts ou représentants des sociétés civiles, et répercutés par les structures institutionnelles internationales.
L’absence d’une réelle démocratie mondiale n’empêche donc pas l’émergence de formes de gouvernance mondiale.
Gilles Andréani est conseiller à la Cour des Comptes et directeur du Centre d’analyses et de prévisions du ministère des Affaires étrangères.
Lors du Forum « Réinventer la Démocratie » organisé par la République des Idées, il a participé à la table ronde sur le thème « Gouvernance mondiale et démocratie mondiale ».
Sommaire des vidéos publiées par la vie des idées :
• Vous dites que le concept de « démocratie mondiale » est un oxymore....
• En l’absence de « démocratie mondiale », l’expression d’intérêts collectifs mondiaux est-elle néanmoins possible ?
• L’expression de l’intérêt général mondial n’a t-il pas été confisqué par les experts des institutions au détriment des représentants de la société civile ?
• Ne serait-il pas plus démocratique que la voix des représentants des sociétés civiles, parfois contestataire, soit plus écoutée dans les institutions internationales ?
Interview complète au format audio (à écouter ou télécharger)
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