Dans une note récente de l’INSEE, Jean-Paul Hubert, examine l’évolution de la mobilité dans les grandes agglomérations et dans les zones peu urbanisées.
Il constate qu’entre 1994 et 2008, la mobilité locale en France métropolitaine a peu changé, en moyenne. Mais cette stabilité d’ensemble est trompeuse car grandes agglomérations et zones rurales ou faiblement urbanisées évoluent en sens opposé.
Dans les grandes agglomérations, les actifs et les étudiants se déplacent en 2008 moins souvent et moins longtemps au cours d’une journée qu’en 1994. Ils sont plus nombreux à n’aller qu’une fois dans la journée à leur lieu de travail ou d’études, sans pour autant réaliser d’autres activités à l’extérieur.
En dehors des grandes agglomérations, les habitants parcourent des distances de plus en plus longues entre leur résidence et leurs différents lieux d’activité, notamment les lieux de travail ou de courses. Les ménages utilisent davantage leurs voitures et ils en possèdent davantage qu’en 1994.
Au Sommaire
• En 2008, 175 millions de déplacements locaux quotidiens
•Les domiciles : de plus en plus loin des lieux d’activité, surtout hors des grandes agglomérations
• La voiture ne fait plus gagner autant de temps
• Les citadins modifient leurs comportements pour moins se déplacer
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