A l'issue du Conseil d'association UE/Turquie, le ministre tchèque des Affaire étrangères, Jan Kohout, n'a pas caché le souhait de Prague d'ouvrir un nouveau chapitre des négociations d'adhésion, celui sur la fiscalité, avant la fin du mois de juin.
Actuellement, seuls 10 des 35 chapitres sont ouverts aux négociations et un seul (science et recherche) peut être considéré comme clos. Par ailleurs, Chypre continue de poser son veto à l'ouverture des chapitres sur l'énergie et sur la culture, pour des raisons politiques. Depuis décembre 2006, 8 chapitres restent « gelés » en raison de la non-application par la Turquie du protocole d'Ankara sur l'Union douanière.
Mais en dépit du contexte peu favorable, la Turquie continue de réitérer son seul souhait : l'adhésion pleine et entière à l'Union européenne.
Le processus est engagé et rien ne dit qu’il aboutira ; mais dire Non, dès maintenant, c’est d’une part affaiblir les forces démocratiques turques, et c’est surtout être déloyal vis-à-vis de notre partenaire. Il y a une forme d’hypocrisie à dire non, tout en engageant un processus dont je le répète, rien n’indique qu’il aboutira.
Rien n’est dit sur l’Islande, la Croatie, ou l’Albanie qui a officiellement présenté sa demande d'adhésion à l'UE. Il revient désormais à la Commission, après invitation officielle du Conseil, de présenter un avis sur la candidature de l'Albanie pour lui octroyer le statut de pays candidat.
Il faut se baser sur des principes sur l’élargissement, ou le refuser, mais ne pas stigmatiser un pays !
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