C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai, au titre de la Région, aux cotés de Valérie FOURNEYRON, lancé la 46ème édition des 24 heures motonautiques de Rouen.
Ce fut un plaisir, car c’est d’abord une immense fête populaire. Les quais, noirs de monde, donnent l’impression d’accueillir, chaque année plus de spectateurs . C’est en plus agréable de voir combien d’étrangers découvrent à cette occasion notre capitale régionale.
Ce fut ensuite un grand plaisir ,de voir la nouvelle impulsion donnée par la Municipalité de Rouen pour intégrer cette manifestation dans une problématique de développement durable: Bravo aux organisateurs, aux équipes, aux pilotes pour un tel enthousiasme , une réelle mobilisation !
On va tres vite... et on ferme les yeux.
A premiere vue, on y voit une course quasiment cinquantenaire, une organisation rodée, des passions affutées, une ambiance bonne enfant et une exclusivité rouennaise... les 24H motonautiques. A l'image, on voit des vainqueurs et des perdants, des bateaux endommagés, des combinaisons mouillées. Au coeur de l'organisation, on y voit des hommes et des femmes qui s'investissent pour leur passion et également d'autres qui s'investissent pour que les autres puissent vivre leur passions: les secouristes.
Sur cette 46eme Edition, il y aura eu un non evènement. Non évènement car la direction de la course parlera "de petits aléas, de petit tracas de courses...". Et pourtant, les faits sont la: au coeur de la nuit, à 3h45, un bateau tombe en panne sur la montée du parcours, coté ile lacroix, pres du pont mathilde. Un bateau de remorquage et un bateau de la protection civile traversent le parcours pour porter assistance. Alors que tout le monde s'affaire autour du bateau en "carafe", le bateau numéro 13 aborde par tribord le bateau des plongeurs, emmene l'intégralité du panneau moteur, déchire le boudin babord du bateau pneumatique et vient percuter le bateau de remorquage sur le tableau de pilotage. Trois personnes à l'eau, trois bateaux détruits, et heureusement un miracle, pas de blessés.
Depuis plusieurs années, la sécurité n'est plus la. Bien entendu, les procédures existent, bien entendu les cellules protègent de mieux en mieux les pilotes, les consignes existent... Cette année, la SNSM ne sera pas venue... Cette année, la protection civile de seine maritime aura usé de son droit de retrait en décidant de ne pas poursuivre la prise en charge de la sécurité de la course, jugeant que la sécurité de ses propres bénévoles n'etait plus suffisament assurée.
Cette année, nous aurions pu compter trois morts en quelques secondes, mais...c'est passé... cette fois-ci encore, c'est passé.... Cela sera "un petit aléa de la course pour M. VEILLE, organisateur"...
on va tres vite... on ferme les yeux... il faudra qu'un bénévole les ferme définitivement pour qu'on ose enfin les ouvrir...
Rédigé par : olivier | 03 mai 2009 à 17:10
Franchement, à quoi ça sert tout ce vacarme, tout ce barnum ?
A montrer des élus ? A s'amuser ?
C'est quoi la quantité de CO2 qui est envoyée dans l'atmosphère rouennaise ?
Encore une course de l'inutile à laquelle je me permets de ne pas souscrire.
Rédigé par : Denis | 04 mai 2009 à 06:02
Libre à vous de trouver cette course inutile ...
S'il fallait juger cette manifestation sur sa capacité à "montrer les élus", franchement c'est dérisoire : j'entends plus des phrases "on ne voit pas les élus" que ce reproche!
Sur cette manifestation , la présence populaire est telle qu'il faut malgré tout que vous vous interrogiez sur ce que cela signifie , car avant d' en priver toutes ces personnes, il faudrait bien réfléchir ...
Enfin la démarche écologique engagée par la ville de Rouen , les organisateurs et les équipages, me parait être une démarche bien plus intéressante, plus constructive, que la suppression pure et simple, sinon on en arrive à refuser tout !!
En toute franchise car il y a bien des choses que je n'aime pas et que je n'ai pas la prétention d'interdire pour cela !!
Rédigé par : dominique gambier | 04 mai 2009 à 07:52