Dans une récente note de l’INSEE, on apprend qu’en métropole, 2 500 000 personnes ayant en 2006 un logement personnel déclarent en avoir été privées au moins une fois dans le passé : 78 % ont été hébergées par un tiers, 14 % dans un service d’hébergement, 11 % ont dormi dans un lieu non prévu pour l’habitation.
Parmi les 540 000 personnes qui ont connu la rue ou les services d’hébergement, nombreuses sont celles dont la situation demeure difficile. Elles se plaignent plus souvent de leurs conditions de logement et de leur voisinage ; près du quart d’entre elles sont au chômage et elles vivent dans des quartiers où le taux de chômage est beaucoup plus élevé que la moyenne. De même, leur niveau de vie est plus faible et elles ont du mal à garder leur logement à cause de difficultés financières. Ce n’est la qu’un aspect de la grave crise du logement que nous vivons aujourd’hui dans notre pays
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