Les accusations de protectionnisme suite au plan français pour sauver l'industrie automobile hexagonale ont marqué la semaine dernière. Angela Merkel, la chancelière allemande qui recevait à Berlin ses homologues français, britannique, italien, espagnol et néerlandais, l'affirme : « Nous croyons qu'une telle crise internationale ne pourra être résolue que par une action conjointe ». Les Présidents de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de la zone euro, Jean-Claude Juncker, et de la Banque européenne, Jean-Claude Trichet, étaient également présents à la réunion aux côtés des dirigeants européens qui participeront au G20 début avril.
La répression contre les paradis fiscaux ainsi que le doublement du budget du FMI figurent parmi les mesures de la position commune adoptée dimanche 22 février. Tandis que Gordon Brown, Premier ministre anglais, lance un appel en faveur d'un « new deal mondial », Angela Merkel, soutenue par les leaders européens, a proposé une charte visant à réduire les déséquilibres économiques et à stabiliser les marchés financiers.
Vers de nouvelles régulations mondiales ?
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