Le protectionnisme est un poison mortel tant sur le plan économique, que politique car il dérive alors vers le nationalisme et la zénophobie.
On voit aujourd’hui se multiplier les tentatives pour élever des barrières contre les produits ou les travailleurs étrangers. Tous les exemples historiques montrent que la fermeture nationale, la remise en cause des accords commerciaux font plus de mal que de bien. Il est heureux qu’Obama soit revenu sur les mesures inquiétantes qui se préparaient sur la sidérurgie américaine.
Il est trois orientations que nous devons opposer à la logique protectionniste, et que nous devons « pousser » en permanence :
- la concertation pour la relance par la consommation, aujourd’hui nécessaire, mais préjudiciable à la balance des paiements si elle se fait sur le seul territoire national
- Le renforcement des règles du commerce international, qui doivent mieux intégrer les aspects sociaux et environnementaux. La mise en place de ces règles, de ces normes est à l’opposé du protectionnisme unilatéral ; c’est cette concertation internationale et Européenne qui manque le plus dans les politiques de relance.
- La mise en place d’une plus grande protection des salariés dans leur parcours professionnel : on en parle beaucoup ,on agit peu en ce domaine !
Dans le contexte de globalisation de l’économie et de crise que nous connaissons, le protectionnisme ne conduit qu’à accroître la récession, qu’à des affrontements. La mise en place de règles concertées au niveau européen et mondial protège les salariés.
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