Sur le modèle de l'Allemand Oskar Lafontaine, fondateur du parti Die Linke, l'ancien socialiste Jean-Luc Mélenchon anime une nouvelle formation politique, le Parti de gauche (PG).
Il veut la reconstruction d'une gauche "qui refuse les compromis pourris" en Allemagne, en France et dans toute l'Europe ". Je crains que pour lui “tout compromis ne soit pourri “ et qu’il se complaise dans un discours de protestation certes ”pur et dur” mais ultra minoritaire.
Si Die Linke connaît aujourd'hui des succès en Allemagne, cela ne tient pas uniquement à la personnalité de ses leaders (Lafontaine a été un leader de premier plan) ou à la puissance militante des organisations qui l'ont cofondée. Le contexte politique y est différent du nôtre : l'extrême gauche y est inexistante électoralement, contrairement à la France où Olivier Besancenot exerce une forte concurrence. Par ailleurs, en Allemagne, la critique dénonçant un recentrage des socialistes porte davantage, notamment parce que le SPD est engagé dans une grande coalition avec la CDU et mène une politique de réformes.
Cher Mélenchon, une nouvelle majorité de gauche, mais avec qui ? Et pourquoi faire ? Ces questions restent bien essentielles pour l’exercice du pouvoir, au delà de toute manœuvre tactique
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