Selon deux études de l'INSEE publiées récemment les fils d’ouvriers nés au milieu des années 70 ont dix fois moins de chances que les fils de cadres et d’enseignants de décrocher un diplôme de troisième cycle alors que ceux nés dix ans plus tôt en avaient 20 fois moins. “L’écart reste encore très important, mais il s’amenuise nettement”, constate la responsable de l’étude..
Mais les filles issues d’un milieu modeste semblent moins tirer parti de cette évolution que leurs homologues masculins. « Les spécialités que sont l’économie, la gestion ou le droit, toutes prisées car facilement monnayables sur le marché de l’emploi, continuent d’être trustées par les filles venues des milieux aisés. Celles d’extraction plus modeste continuent, elles, d’intégrer massivement les filières des sciences humaines dont on sait les débouchés professionnels plus incertains.»
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